Le proçès des barbouilleurs de pub à commencé. Ils font oeuvre de salubrité publique face à Paris conchié par la pub, la banlieue défigurée et la campagne mitée par leurs putain de panneaux.
Appelé le premier à la barre, Yvan Gradis, a d'abord déclaré : «Je dédie ma défense à l'entrée défigurée de Douarnenez en venant de Quimper.»
Et moi je la dédie à Poitiers en venant de Chatellerault et Niort en venant de Poitiers, étrons parmi les étrons du desurbanisme commercial.
2 commentaires:
Pour avoir jadis bombé au pochoir sur les panneaux 3x4 de mon environnement immédiat le message "Ou la pub cesse, ou vos murs payent..." signé d'une grenade quadrillée, et n'avoir obtenu par ce moyen le retrait que d'un seul panneau sur 5 bombés, il m'a fallu admettre que c'était beaucoup s'exposer à des poursuites pénales pour un résultat bien maigre.
Faute de trouver dans la basoche une réelle sensibilité à la nécessité de soutenir cette lutte contre l'envahissement par la pub du peu de "cerveau disponible" qu'elle nous laisse, il nous faut modifier assez notre législation dans cette perspective, ou ériger la désobéissance civile en éthique... Ségolène s'est distinguée dans cette lutte contre l'affichage publicitaire en infligeant quelques capucinades de plus, sous le prétexte que les petites culottes Sloggy avilissaient l'image de la femme en la montrant cramponnée à une barre en une pose suggestive...
Diantre ! Quel exclusivisme ! Ne la veut-elle pas, elle, la barre ?
Personnellement, je suis disposé à la lui confier pour cinq ans, si elle s'engage non à paraître sur les photos officielles en dessous chics, (quoique ceci aurait peut-être un effet stimulant sur l'apathie austère de nos ronds-de-cuir), mais à veiller à ce que notre arsenal législatif soit en accord avec une réelle volonté politique sur ce point.
JPh
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