Le rapport coécrit par Maurice Lévy, président du directoire du Groupe Publicis et Jean-Pierre Jouyet, chef du service de l'inspection générale des finances démontre pour la énième fois que la SACEM se goinfre assez gentiment sur le dos des créateurs.
Commentant les conclusions du document, Thierry Breton a tenu des propos très durs: «Il faut sortir des situations de rente dans l'économie de l'immatériel (...). En particulier, j'ai été frappé de découvrir (p. 76 du rapport) que les coûts de gestion de la Sacem sont le double de ses homologues étrangères, et que cela représente (p. 128) un manque à gagner de près de100 millions d'euros chaque année pour les créateurs artistiques français!» Les rapporteurs indiquent en effet qu'une trentaine de sociétés de gestion existent actuellement en France, mais que «la Sacem et ses satellites perçoivent plus de 75% de l'ensemble des droits prélevés». Selon eux, «le montant des frais de gestion [de ces sociétés] représente en moyenne plus de 20% du montant des perceptions (...), niveau supérieur à celui observé dans d'autres pays (de l'ordre de 13% à l'Ascap américaine et de 11% à la Jasrac japonaise, toutes équivalentes à la Sacem)[AFP]
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