C’est l’AFP qui le dit : Le parti fédéraliste de Franche-Comté, désappointé par le non au référendum souhaite l'organisation d'un référendum régional pour obtenir le rattachement de la Franche-Comté à la Suisse.
"Quitte à faire et si c'est pour rester à l'écart de la construction européenne, autant choisir de vivre dans un pays au taux de chômage inférieur à 4% et au pouvoir d'achat largement supérieur au nôtre", estime dans un communiqué le parti fédéraliste qui va lancer une pétition.
Et nous, les Poitevins, on est condamné à la galère de l’Impulsion ?
Ce blog commence à dater sérieusement; Il a largement et successivement puisé dans les joies moroses et finissantes du chiraquisme, les hoquets nerveux du sarkozysme et l’engourdissement mortel du hollandisme. Plus ça change, plus c’est la même chose... Place à Emmanuel le Nouveau Berger
mardi, mai 31, 2005
lundi, mai 30, 2005
El enfermo de Europa : C'est nous.
L'éditorialiste de ABC est sans pitié :
"EUROPA vuelve a tener su enfermo entrado el siglo XXI. Esta vez es Francia, no la decimonónica Turquía otomana. Quienes con cursilería y bastante ignorancia histórica han atribuido a Francia el papel de representar uno de los ventrículos del supuesto corazón de Europa, habrán de reconocer ahora que tenían que haber sido un poco más discretos y cuidadosos con sus afirmaciones y, sobre todo, con sus compromisos exteriores. Especialmente porque la aplastante victoria del «no» francés ha demostrado que ese presunto corazón estaba tan enfermo que ha sufrido un gravísimo infarto en las urnas. Lo ocurrido es la demostración más palmaria del fracaso de un modelo sustentado sobre el intervencionismo, el centralismo a ultranza y el anquilosamiento de unas rígidas estructuras administrativas. La clase política francesa ha vuelto a sacar lo peor de sí misma..."
Dios nos ayude !
Dies Irae
Terrible référendum, terrible émission de télévision pour suivre et pour convaincre de la terrible boulette collective.
Chirac, la tête dans le maquillage et le pied dans la tombe politique
Besançenot chantant les lendemains d'hier,
Douste-Blazy, masque de déception et blabla,
Hue, patelin et luisant comme un sénateur
Hollande, frappé d'embolie politique,
Marine Le Pen, carnassière,
Emmanuelli, broussailleux et presque honteux,
Etc. etc.
Manquaient Fabius l'Européen qui dit non et Raffarin la machine à perdre.
Un seul et vrai vainqueur, De Villiers, pétant de joyeuse méchanceté.
Courage les élites, ça va tanguer.
Gens d'en bas, préparez vous à souquer ferme et longtemps.
Chirac, la tête dans le maquillage et le pied dans la tombe politique
Besançenot chantant les lendemains d'hier,
Douste-Blazy, masque de déception et blabla,
Hue, patelin et luisant comme un sénateur
Hollande, frappé d'embolie politique,
Marine Le Pen, carnassière,
Emmanuelli, broussailleux et presque honteux,
Etc. etc.
Manquaient Fabius l'Européen qui dit non et Raffarin la machine à perdre.
Un seul et vrai vainqueur, De Villiers, pétant de joyeuse méchanceté.
Courage les élites, ça va tanguer.
Gens d'en bas, préparez vous à souquer ferme et longtemps.
dimanche, mai 29, 2005
Mondo Cane
Le Monde est plutôt connu pour le balancement énarchique de ses positions et sa prudence révérentielle vis à vis du gouvernement. Dans sa livraison du 29/30 mai, page 24, sous la plume, encore limitée dans le choix des adjectifs (je peux lui en fournir d'autres) de Eric Le Boucher, il y va pour une fois franco de port. Vae Victis ! Le vent tourne-t-il ?
Ca commence par :
"Il faudra dire et redire que notre classe politique doit être tenue pour responsable de l'état de la France. Par sa petitesse, par sa cécité, par ses mensonges, par sa lâcheté"
Ca finit par :
"La France est dans l'impasse. Elle essaie d'exporter à l'Europe la seule chose qu'elle sache encore faire : ses échecs. Il faudra bien dire la vérité : Le monde est dur, il remet en cause les acquis, d'autres pays s'en sortent, il faut s'adapter vite et arrêter de se mentir"
A lire, à faire lire, à distribuer dans les boites à lettres et dans les écoles, porca miseria !
Ca commence par :
"Il faudra dire et redire que notre classe politique doit être tenue pour responsable de l'état de la France. Par sa petitesse, par sa cécité, par ses mensonges, par sa lâcheté"
Ca finit par :
"La France est dans l'impasse. Elle essaie d'exporter à l'Europe la seule chose qu'elle sache encore faire : ses échecs. Il faudra bien dire la vérité : Le monde est dur, il remet en cause les acquis, d'autres pays s'en sortent, il faut s'adapter vite et arrêter de se mentir"
A lire, à faire lire, à distribuer dans les boites à lettres et dans les écoles, porca miseria !
Chicken Flu
Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy a déclaré samedi à l'AFP que la France est "le premier pays européen à avoir parfaitement préparé une éventuelle épidémie de grippe aviaire"
S'agissant d'une déclaration de l'auteur de la réforme parfaitement réussie du système de santé, c'est parfaitement inquiétant.
S'agissant d'une déclaration de l'auteur de la réforme parfaitement réussie du système de santé, c'est parfaitement inquiétant.
A voté
J'ai voté contre les lendemains qui chantent et pour les plombiers polonais : Faut dire que trouver un plombier français (ou un plombier tout court) dans le quartier relève de la gageure.
samedi, mai 28, 2005
La tentation de Venise
par ALAIN‑DOMINIQUE PERRIN, Président de la Fondation Cartier Pour l'art contemporain
François PINAULT s'en va. Merci la France …Bravo l'Italie ! Combien de temps et combien d'échecs va‑t‑il falloir encore aux français avant de se réveiller ? Ceux qui prônent le non aux élections européennes s'imaginent que la France peut se distinguer. Qu'ils ouvrent les yeux : elle ne peut déjà plus respirer seule. Pourrait‑on dire à tous ceux qui défilent dans nos rues, en ventant les bienfaits des 35 heures, l'appauvrissement des entrepreneurs et l'efficacité d'un service publie qu'ils contribuent à tuer ? Pourrait‑on dire à nos dirigeants politiques qu'ils sont élus pour oeuvrer à la bonne utilisation de nos impôts démesurés et pour accélérer la modernisation de ce pays ? Aux associations plus nombreuses que nos clochers de cesser de
contrecarrer les projets ambitieux ?
La médiocrité, la jalousie et la négligence sont à tous les rendez‑vous. Les entrepreneurs, les bâtisseurs, les créateurs, les chercheurs s'en vont. Demain, ce seront les médecins, les avocats. Les grands chefs, les champions, les entraîneurs, les artistes vont voir ailleurs et, maintenant le plus grand de nos collectionneurs, qui se trouve être aussi l'un des plus grands de nos patrons et de nos mécènes, tourne le dos à son pays. Comme je comprends sa lassitude comme je le soutiens !
La fondation Cartier a fêté l'an dernier ses vingt ans. Mais à quel prix ! A chaque contrôle fiscal (trois, quatre, peut être cinq), elle a été montrée du doigt par l'administration et menacée de mort. A chaque fois, après des « explications de texte » et des négociations interminables elle a sauvé sa peau. Mais pour combien de temps ? En France, l'initiative privée est suspecte et la réussite, condamnée. Lorsque la Fondation Cartier pour l'art contemporain est née, en 1984, c'était déjà l'aventure. Mais malgré tout, les temps étaient moins hostiles.
En vingt et un ans, la France s'est embourbée, endormie, nécrosée. Elle vieillit mal. Et si la Fondation Cartier était à refaire... Est‑il né, l'homme ou la femme qui fera de la France ce que Margaret Thatcher et Tony Blair (droite et gauche !) ont fait du Royaume‑Uni ? Est‑il né, celui qui s'engagera à tuer la pieuvre qui nous étrangle, à faire table rase, à entreprendre ? Nous avons quatre fois plus de fonctionnaires qu'en Grande‑Bretagne et les « British » font mieux seuls ce que l'on fait à quatre. Nous avons deux fois plus de chômeurs.
Blair à peine réélu, j'entends déjà que le modèle britannique n'est pas transposable à notre pays. Mais voyons, c'est le nôtre qui n'est plus transposable ! Les ambitions et les idées se meurent. Les initiatives prennent l'eau. Certes, nos avions volent, nos trains roulent. Mais qui les a fait naître ? Les entrepreneurs, les travailleurs, les créateurs, les ingénieurs. Ceux‑là même qui s'en vont !
Mesdames et messieurs les élus, fonctionnaires et membres éminents d'associations pétris de certitudes drapés dans vos textes et vos procédures, que deviendrez vous demain lorsque vos victimes auront toutes disparu ? Ferez vous comme les Cathares, vous jetterez vous au feu ? N'y avait il personne pour comprendre l'enjeu du magnifique projet de François Pinault ? Pour taper du poing sur la table ? décider ? Travailler ? Gagner tout simplement ? Faire preuve de cette autorité qui n'existe plus et qu'il faudra bien, lorsque la France aura vraiment touché le fond, restaurer ? La lenteur et la paresse de l'administration française engendrent les renoncements.
Le projet avorté de l'île Seguin est révélateur d'un malaise profond, bien au‑delà des considérations culturelles qu'il impose. Nos actes fondateurs se résument à mettre du sable sur les bords de Seine lorsque l'été arrive et à bloquer les rues le jour où le Comité international Olympique est en visite officielle à Paris. François Pinault avait fait un rêve. C'est devenu un cauchemar. Sa générosité, son amour de l'art, ses entreprises, ses richesses, son talent, son sourire, sont français. Mais c'est à Venise qu'il se réveillera. En Italie, ce pays du Sud qui a allégé les droits de succession et les impôts.
J'ai longtemps espéré que la Fondation Cartier se sente moins seule. Aujourd'hui, je suis en colère.
.
François PINAULT s'en va. Merci la France …Bravo l'Italie ! Combien de temps et combien d'échecs va‑t‑il falloir encore aux français avant de se réveiller ? Ceux qui prônent le non aux élections européennes s'imaginent que la France peut se distinguer. Qu'ils ouvrent les yeux : elle ne peut déjà plus respirer seule. Pourrait‑on dire à tous ceux qui défilent dans nos rues, en ventant les bienfaits des 35 heures, l'appauvrissement des entrepreneurs et l'efficacité d'un service publie qu'ils contribuent à tuer ? Pourrait‑on dire à nos dirigeants politiques qu'ils sont élus pour oeuvrer à la bonne utilisation de nos impôts démesurés et pour accélérer la modernisation de ce pays ? Aux associations plus nombreuses que nos clochers de cesser de
contrecarrer les projets ambitieux ?
La médiocrité, la jalousie et la négligence sont à tous les rendez‑vous. Les entrepreneurs, les bâtisseurs, les créateurs, les chercheurs s'en vont. Demain, ce seront les médecins, les avocats. Les grands chefs, les champions, les entraîneurs, les artistes vont voir ailleurs et, maintenant le plus grand de nos collectionneurs, qui se trouve être aussi l'un des plus grands de nos patrons et de nos mécènes, tourne le dos à son pays. Comme je comprends sa lassitude comme je le soutiens !
La fondation Cartier a fêté l'an dernier ses vingt ans. Mais à quel prix ! A chaque contrôle fiscal (trois, quatre, peut être cinq), elle a été montrée du doigt par l'administration et menacée de mort. A chaque fois, après des « explications de texte » et des négociations interminables elle a sauvé sa peau. Mais pour combien de temps ? En France, l'initiative privée est suspecte et la réussite, condamnée. Lorsque la Fondation Cartier pour l'art contemporain est née, en 1984, c'était déjà l'aventure. Mais malgré tout, les temps étaient moins hostiles.
En vingt et un ans, la France s'est embourbée, endormie, nécrosée. Elle vieillit mal. Et si la Fondation Cartier était à refaire... Est‑il né, l'homme ou la femme qui fera de la France ce que Margaret Thatcher et Tony Blair (droite et gauche !) ont fait du Royaume‑Uni ? Est‑il né, celui qui s'engagera à tuer la pieuvre qui nous étrangle, à faire table rase, à entreprendre ? Nous avons quatre fois plus de fonctionnaires qu'en Grande‑Bretagne et les « British » font mieux seuls ce que l'on fait à quatre. Nous avons deux fois plus de chômeurs.
Blair à peine réélu, j'entends déjà que le modèle britannique n'est pas transposable à notre pays. Mais voyons, c'est le nôtre qui n'est plus transposable ! Les ambitions et les idées se meurent. Les initiatives prennent l'eau. Certes, nos avions volent, nos trains roulent. Mais qui les a fait naître ? Les entrepreneurs, les travailleurs, les créateurs, les ingénieurs. Ceux‑là même qui s'en vont !
Mesdames et messieurs les élus, fonctionnaires et membres éminents d'associations pétris de certitudes drapés dans vos textes et vos procédures, que deviendrez vous demain lorsque vos victimes auront toutes disparu ? Ferez vous comme les Cathares, vous jetterez vous au feu ? N'y avait il personne pour comprendre l'enjeu du magnifique projet de François Pinault ? Pour taper du poing sur la table ? décider ? Travailler ? Gagner tout simplement ? Faire preuve de cette autorité qui n'existe plus et qu'il faudra bien, lorsque la France aura vraiment touché le fond, restaurer ? La lenteur et la paresse de l'administration française engendrent les renoncements.
Le projet avorté de l'île Seguin est révélateur d'un malaise profond, bien au‑delà des considérations culturelles qu'il impose. Nos actes fondateurs se résument à mettre du sable sur les bords de Seine lorsque l'été arrive et à bloquer les rues le jour où le Comité international Olympique est en visite officielle à Paris. François Pinault avait fait un rêve. C'est devenu un cauchemar. Sa générosité, son amour de l'art, ses entreprises, ses richesses, son talent, son sourire, sont français. Mais c'est à Venise qu'il se réveillera. En Italie, ce pays du Sud qui a allégé les droits de succession et les impôts.
J'ai longtemps espéré que la Fondation Cartier se sente moins seule. Aujourd'hui, je suis en colère.
.
vendredi, mai 27, 2005
Cruelle arithmétique (2)
Dans le budget français, le coût de fonctionnement annuel du Sénat est de 300 millions d'euros. Cette année le budget du ministère de l'environnement (et du développement durable, mind you ) est de 700 millions d'euros !
jeudi, mai 26, 2005
Le rappel de Cochin
"Il est des heures graves dans l'histoire d'un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu'on lui cache. L'Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s'épanouir une France digne et forte, cette Europe, nous savons depuis hier qu'on ne veut pas la faire. Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l'inféodation de la France, on consent à l'idée de son abaissement. En ce qui nous concerne nous devons dire NON."
…/…« Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd'hui pour- s'effacer demain. (...) Comme toujours quand il s'agit de l'abaissement de la France, le parti de l'étranger est à l'oeuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l'écoutez pas. C'est l'engourdissement qui précède la paix de la mort»
…/…« Il est de fait que cette Communauté - en dehors d'une politique agricole commune, d'ailleurs menacée - tend à n'être, aujourd'hui, guère plus qu'une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrences inégales, sauvages ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité. On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage. Dans la mesure où la politique économique propre au gouvernement français contribue pour- sa part aux mêmes résultats, on ne saurait davantage lui obtenir l'approbation sous le couvert d'un vote relatif à l'Europe. C'est pourquoi nous disons NON».
Jacques CHIRAC, le 6 décembre 1978.
…/…« Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd'hui pour- s'effacer demain. (...) Comme toujours quand il s'agit de l'abaissement de la France, le parti de l'étranger est à l'oeuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l'écoutez pas. C'est l'engourdissement qui précède la paix de la mort»
…/…« Il est de fait que cette Communauté - en dehors d'une politique agricole commune, d'ailleurs menacée - tend à n'être, aujourd'hui, guère plus qu'une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrences inégales, sauvages ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité. On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage. Dans la mesure où la politique économique propre au gouvernement français contribue pour- sa part aux mêmes résultats, on ne saurait davantage lui obtenir l'approbation sous le couvert d'un vote relatif à l'Europe. C'est pourquoi nous disons NON».
Jacques CHIRAC, le 6 décembre 1978.
mercredi, mai 25, 2005
Le Plan Borloo
Le plan de cohésion sociale consiste, entre autres objectifs, à mettre 800 000 jeunes à l'emploi en 5 ans à travers :
- Le contrat jeune en entreprise
- Le contrat de professionalisation
- Le contrat d'avenir
- Le contrat d'apprentissage
- Le contrat d’insertion- revenu minimum d’activité
- Le contrat initiative emploi
- Le contrat d’insertion dans la vie sociale
- Le contrat d’accompagnement dans l'emploi
Aussi simple, ça peut pas louper, sûr et certain, d'autant qu'il y a derrière une armée de fonctionnaires qui poussent sans désemparer.
Pour en savoir plus sur le plus gigantesque catalogue de promesses jamais faites sur la fracture sociale :
http://www.cohesionsociale.gouv.fr/UserFiles/File/Depliant_Cohesion.pdf
- Le contrat jeune en entreprise
- Le contrat de professionalisation
- Le contrat d'avenir
- Le contrat d'apprentissage
- Le contrat d’insertion- revenu minimum d’activité
- Le contrat initiative emploi
- Le contrat d’insertion dans la vie sociale
- Le contrat d’accompagnement dans l'emploi
Aussi simple, ça peut pas louper, sûr et certain, d'autant qu'il y a derrière une armée de fonctionnaires qui poussent sans désemparer.
Pour en savoir plus sur le plus gigantesque catalogue de promesses jamais faites sur la fracture sociale :
http://www.cohesionsociale.gouv.fr/UserFiles/File/Depliant_Cohesion.pdf
mardi, mai 24, 2005
Le grand débat
Messieurs Copé et Chevènement sur Europe 1 et la constitution européenne : Une magistrale leçon sur le thème "comment couper la parole à l'autre" Pour le reste et au fond "Deux êtres et le néant"
samedi, mai 21, 2005
La petite dédette qui monte
L'INSEE annonce que la dette publique française s'est encore accrue. Elle est désormais, excusez du peu, de 1067 milliards d'euros.
Pour mémoire, elle était (l'équivalent) de 90 milliards d'euros en 1980.
Cherchez les bons gestionnaires !
J'entends une question au fond de la salle : 1067 milliard d'euros, c'est quoi ? C'est le montant de 4 fois le budget de l'état, dont le déficit est cette année de 60 milliards d'euros.
Cherchez les excellents financiers !
Combien ça coute ? Les intérêts de la dette coûtent cette année pas loin de 5O milliards d'euros.
Cherchez les généreux contribuables !
Pour mémoire, elle était (l'équivalent) de 90 milliards d'euros en 1980.
Cherchez les bons gestionnaires !
J'entends une question au fond de la salle : 1067 milliard d'euros, c'est quoi ? C'est le montant de 4 fois le budget de l'état, dont le déficit est cette année de 60 milliards d'euros.
Cherchez les excellents financiers !
Combien ça coute ? Les intérêts de la dette coûtent cette année pas loin de 5O milliards d'euros.
Cherchez les généreux contribuables !
vendredi, mai 20, 2005
Desespérer Billancourt . Bis repetita.
Le Marianne du 14 mai confirme, sous la plume de Laurent Neumann, les pires soupçons sur les causes du fiasco de la Fondation Pinault à Boulogne : Un édile visionnaire et une bureaucratie éclairée y ont suffi.
Je cite la fin de l'intervention de M. Fourcade au conseil municipal du 12 mai en réponse aux questions orales de Chantal Pozzo di Borgo et Rémi Lescoeur. Elle vaut son pesant de moutarde :
"Nous devons nous tourner vers l’avenir. Quelles seront les conséquences de ce retrait pour la ville? A l’annonce du départ de François Pinault, la ville se retrouve dans la situation qui aurait été la sienne si elle avait poursuivi normalement son opération d’aménagement des terrains Renault depuis 2001: elle aurait élaboré son PLU, mené les procédures de ZAC, commencé à réaliser les infrastructures et notamment le pont donnant accès à l’île Seguin, et invité divers investisseurs à préciser leur intérêt pour des projets susceptibles de s’y implanter. La différence, par rapport à la phase qui s’ouvre aujourd’hui, c’est qu’elle aurait déjà certainement sélectionné un ou plusieurs projets pour la pointe aval de l’île; il nous faut donc relancer aujourd’hui cette recherche, avec vigueur, mais sans précipitation: le départ ou l’annulation d’un projet aussi prestigieux nous impose de trouver, pour le remplacer, une opération ayant un pouvoir d’attraction et de mobilisation comparables. Nous en trouverons certainement, et j’entends déjà parler de nouveaux candidats: pour autant, je ne compte ménager ni mes efforts, ni mon niveau d’exigence, au cours des prochains mois. Nous ne serons fixés qu’à la fin de l’année sur la nouvelle programmation de l’île Seguin.Sur le plan financier, le terrain que François Pinault voulait acquérir était, et reste, propriété de Renault. La construction de 32 000 m2 de SHON environ sur les 842 000 prévus pour la ZAC après négociation avec les associations justifiait 10 M2 de participation aux frais. Le versement de cette somme est différé, jusqu’à la définition d’un nouveau projet.Faut-il en dire plus, et en particulier, répondre à la prétention qu’esquisse M. Lescoeur d’un dédommagement pour la ville? François Pinault a, dit-il, dépensé une vingtaine de millions d’euros pour étudier son projet, dans le site très emblématique, mais aussi très particulier et contraint que constituait la pointe aval de l’île. Il a ainsi facilité la conception de l’aménagement du secteur. Il renonce à cette mise de fonds très importante. Ce qui a été étudié avec lui servira pour d’autres. Je n’envisage pas de demander un dédommagement.La perte pour la ville est donc relativement faible: je ferai tous les efforts nécessaires pour qu’elle ne soit pas définitive. Quant à ceux, manifestement soucieux de l’état des finances municipales, qui évoquent aujourd’hui, pour inquiéter la population, des chiffres sans commune mesure avec les véritables enjeux de ce dossier, je tiens à leur disposition le communiqué publié par Standard and Poor’s le 11 mai et qui s’intituleBoulogne-Billancourt: les notes et la perspective de la ville ne sont pas affectées par l’abandon du projet François Pinault ".
Ce texte est une citation, ipsissima verba, du site officiel de la ville de Boulogne à l'adresse
http://www.mairie-boulogne-billancourt.fr/content/Infos%20mairie/Projets%20urbains/fourcade_reponse.php
Je cite la fin de l'intervention de M. Fourcade au conseil municipal du 12 mai en réponse aux questions orales de Chantal Pozzo di Borgo et Rémi Lescoeur. Elle vaut son pesant de moutarde :
"Nous devons nous tourner vers l’avenir. Quelles seront les conséquences de ce retrait pour la ville? A l’annonce du départ de François Pinault, la ville se retrouve dans la situation qui aurait été la sienne si elle avait poursuivi normalement son opération d’aménagement des terrains Renault depuis 2001: elle aurait élaboré son PLU, mené les procédures de ZAC, commencé à réaliser les infrastructures et notamment le pont donnant accès à l’île Seguin, et invité divers investisseurs à préciser leur intérêt pour des projets susceptibles de s’y implanter. La différence, par rapport à la phase qui s’ouvre aujourd’hui, c’est qu’elle aurait déjà certainement sélectionné un ou plusieurs projets pour la pointe aval de l’île; il nous faut donc relancer aujourd’hui cette recherche, avec vigueur, mais sans précipitation: le départ ou l’annulation d’un projet aussi prestigieux nous impose de trouver, pour le remplacer, une opération ayant un pouvoir d’attraction et de mobilisation comparables. Nous en trouverons certainement, et j’entends déjà parler de nouveaux candidats: pour autant, je ne compte ménager ni mes efforts, ni mon niveau d’exigence, au cours des prochains mois. Nous ne serons fixés qu’à la fin de l’année sur la nouvelle programmation de l’île Seguin.Sur le plan financier, le terrain que François Pinault voulait acquérir était, et reste, propriété de Renault. La construction de 32 000 m2 de SHON environ sur les 842 000 prévus pour la ZAC après négociation avec les associations justifiait 10 M2 de participation aux frais. Le versement de cette somme est différé, jusqu’à la définition d’un nouveau projet.Faut-il en dire plus, et en particulier, répondre à la prétention qu’esquisse M. Lescoeur d’un dédommagement pour la ville? François Pinault a, dit-il, dépensé une vingtaine de millions d’euros pour étudier son projet, dans le site très emblématique, mais aussi très particulier et contraint que constituait la pointe aval de l’île. Il a ainsi facilité la conception de l’aménagement du secteur. Il renonce à cette mise de fonds très importante. Ce qui a été étudié avec lui servira pour d’autres. Je n’envisage pas de demander un dédommagement.La perte pour la ville est donc relativement faible: je ferai tous les efforts nécessaires pour qu’elle ne soit pas définitive. Quant à ceux, manifestement soucieux de l’état des finances municipales, qui évoquent aujourd’hui, pour inquiéter la population, des chiffres sans commune mesure avec les véritables enjeux de ce dossier, je tiens à leur disposition le communiqué publié par Standard and Poor’s le 11 mai et qui s’intituleBoulogne-Billancourt: les notes et la perspective de la ville ne sont pas affectées par l’abandon du projet François Pinault ".
Ce texte est une citation, ipsissima verba, du site officiel de la ville de Boulogne à l'adresse
http://www.mairie-boulogne-billancourt.fr/content/Infos%20mairie/Projets%20urbains/fourcade_reponse.php
mercredi, mai 18, 2005
La couverture qui tue
Reçu ce matin Newsweek daté 23 mai. Page de couverture avec la photo de Monsieur Chirac et le titre :
Is France's Jacques Chirac Dragging His Country Down?
Europe's Dinosaur
Is France's Jacques Chirac Dragging His Country Down?
Europe's Dinosaur
mardi, mai 17, 2005
Au trou les Norvégiennes !
Ce matin, dans le Parisien, l'ex juge de l'affaire Elf, Eva Joly déclare dans son interviou sur la corruption que "la France (est) le seul pays au monde à avoir nommé ministre une personne condamnée pour blanchiment" (NDLR : Renaud Donnadieu de Vabres, l'actuel ministre de la culture)
De quoi ce mêle cette étrangère qui ne respecte rien, même pas dans le même article, la personne sacrée du Président de la République (Dieu lui donne encore de nombreux mandats !) Si à nous ça nous plait d'avoir un ministre tricard, non mais.
De quoi ce mêle cette étrangère qui ne respecte rien, même pas dans le même article, la personne sacrée du Président de la République (Dieu lui donne encore de nombreux mandats !) Si à nous ça nous plait d'avoir un ministre tricard, non mais.
lundi, mai 16, 2005
Cruelle arithmétique
Pour calculer l'impôt et le collecter, Bercy a besoin de deux directions (DGI et DGCP) fortes de 130 000 fonctionnaires. Celle des douanes compte par ailleurs 20 000 agents.
Pour exercer les mêmes compétences, l'Agence des Douanes et du Revenu du Canada (ARC) a besoin de 40 000 fonctionnaires.
La population du Canada étant la moitié de celle de la France, on en conclut qu'un fonctionnaire canadien des impots vaut deux Français. CQFD.
Pour exercer les mêmes compétences, l'Agence des Douanes et du Revenu du Canada (ARC) a besoin de 40 000 fonctionnaires.
La population du Canada étant la moitié de celle de la France, on en conclut qu'un fonctionnaire canadien des impots vaut deux Français. CQFD.
samedi, mai 14, 2005
Si l'ennui était mortel, l'école serait un cimetière
Je suis de près les études de mon petit-fils qui est présentement en classe de sixième, où j'usais mes culottes il y a 45 ans. Il est parfaitement rassurant de voir que rien n'a changé en ce demi-siècle, ni les programmes, ni la pédagogie, ni les méthodes, non plus que la certitude absolue que l'enseignement des langues vivantes se confond admirablement avec celui des langues mortes. Merci à l'Inspection générale de maintenir ainsi les grandes traditions séculaires.
vendredi, mai 13, 2005
Vendredi 13
Il n'est pas élégant d'abuser de la malchance; certains individus, comme certains peuples, s'y complaisent tant qu'ils déshonorent la tragédie (Cioran)
jeudi, mai 12, 2005
Quand arrriva la Pentecôte
Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit.
Ils, c'était les Apôtres, pas les ministres du gouvernement de ce pôvre Monsieur Raffarin qui nous prépare la plus grande cagade du comput ecclésiastique.
mardi, mai 10, 2005
Desespérer Billancourt
Pour cause d'impéritie bureaucratique, la Fondation Pinault et ses trésors iront au Palacio Grassi sur le grand canal de Venise. Non, dit M Fourcade, le maire de Boulogne, ipso facto responsable au premier chef du désastre, non, réplique-t-il dans Le Monde avec la raideur des vieux serviteurs de l'état, c'est encore nous les meilleurs. Ben voyons !
samedi, mai 07, 2005
Les dix ans du Président
Monsieur Chirac fête ce matin ses dix ans de Présidence (et 40 ans aux affaires) Pourvu que ça dure, car enfin, qui nous remplacera un leader visionnaire, ferme dans ses convictions, honnête dans leur application, admiré à l'étranger, et conduisant la France d'une main ferme mais bienveillante sur les routes du progrès économique et social ? Prions, chers compatriotes !
dimanche, mai 01, 2005
Pauvre Colbert
Vu les coupes claires (blanches ?) dans les futaies de la forêt de Tronçais (di)gérée par l'Office national des Forêts. Les indigènes tiennent que le nom "Tronçais" trouve son origine dans un vocable bas-latin désignant l'ancêtre de la tronçonneuse. Prédestination.
Même et désolant spectacle dans ma poitevine forêt de Moulières où le chêne est systématiquement, mécaniquement et rectilignement remplacé par un pin malingre mais qui pousse vite comme les recettes fiscales.
Même et désolant spectacle dans ma poitevine forêt de Moulières où le chêne est systématiquement, mécaniquement et rectilignement remplacé par un pin malingre mais qui pousse vite comme les recettes fiscales.
Inscription à :
Articles (Atom)