Rebs quitte le ministère des chômeurs sans rien laisser d'autre que la situation habituelle et des commentaires aigres-doux . A sa défense, il n'était pas spécialiste de la chose (il aurait pu tout aussi bien être ministre du spatial) mais assez connaisseur en matière de statistiques pour contenir la divine courbe dans les limites de l'épure.
E pur si muove !!!
Il a regagné la mairie de Dijon , plus juteuse et assurée à terme, plus tranquille aussi et plus propre aux cumuls des responsabilités. Car c'est une pratique ancienne et honorée que les politiciens ont des trajectoires pour se servir, et jamais pour servir, surtout dans les rangs des aristocraties partisanes, où le travail ordinaire des larges masses est abhorré comme déchéance infamante et largement appauvrissante.
Le remplacement du susdit est soumis à des critères qui n'ont radicalement rien à voir avec le travail et le chômage ou avec la formation professionnelle. Il y faut un homme lige du roi, dont la nomination sera vendue à une faction turbulente pour qu'elle se calme dans la perspective d'une large alliance qui en 2017 mènera à l'union nécessaire à la conquête d'un nouveau mandat.
A ce stade, les chômeurs sont loin, à faire disparaître dans la profondeur des classements et l'ambiguïté des statistiques. Ce sont des gêneurs, souvent même pas électeurs... Voe Victis !
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