Chaque mois, la publication des chiffres du chômage est l'objet de fines analyses sémantiques sur les catégories ABCD, les changements d'icelles et les tortillements statistiques subséquents. Il est clair cette fois-ci, si on en croit les raisonnements des grands quotidiens, que le nombre de chômeurs augmente mais que le taux de chômage diminue, si peu d'ailleurs qu'on doit être tout entier dans l'épaisseur du trait.
Le ministre du chômage, probablement épouvanté par sa propre insuffisance, se tire dans sa mairie de Dijon ( pour l'heure il cumule, pas de petit bénéfice) mais l'aristocratie socialo ne se bouscule pas au portillon pour le remplacer. Le poste est maudit et seul des seconds couteaux en mal de bénéfices sont volontaires pour annoncer le mois prochain la nouvelle hausse de la courbe infernale que rien ne saurait infléchir, et surtout pas l'attentisme paresseux de l'Anesthésiste. Affaire à suivre.
Hélas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire