La politique de la ville est un des plus beaux triomphes énarchiques de la République.
Depuis 1981, elle a consommé 90 milliards de
crédits, une bonne vingtaine de ministres et mobilisé théoriquement une armée
de grattes-papier pour mettre en place le ballet incessant des stuctures et des
lois et règlements : les DSQ, ZEP, GPU, ZUS, PRV, ZRU, ZFU, SRU, GPV, LOV,
ANRU, CIV, CNV, CEL, CUCS, DIV, FISAC, ORU, PLIE, PLH, créant un tel maquis de zinzins que plus personne ne sait qui fait quoi et combien ça coûte.
Je parie un paquet de Socialos contre un camion de parpaings
que devant la faillite avérée et désormais avouée de cette politique, le Gouvernement
va proposer une nouvelle loi pour "simplifier"et rajouter une couche à l’épais matelas des structures impuissantes, incompréhensibles ou
parasitaires mais toujours enchevêtrées.
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