L’étonnante implication de Hollande (qui a annulé un voyage officiel en Réunion) dans les pompes de l’accident aérien au Mali (quand il n’y a plus rien à faire mais qu’on peut toujours beaucoup dire dans le registre compassionnel) n’est pas due au hasard.
Elle relègue au second plan et masque aimablement la cruelle vérité des chiffres du chômage en inexorable augmentation et la constatation cruelle que la boite à outils du chef de l’état est une boite de joyeux bricolos du dimanche, nuls de chez nuls !
On découvre en particulier que le byzantin CICE, ancienne mesure-phare du Camarade Aéroport de Nantes, est sans effet sur rien et détourné de ses finalités. Bienvenue au Pacte de compétitivité dont nul ne peut résumer la substance en moins de 300 pages imprimées finement.
La bonne nouvelle du matin était militaire. Les forces françaises, appuyées par deux Mirages, après un trajet de 80 km sur une piste non goudronnée prenaient le contrôle et sécurisaient la zone malienne du crash de l’avion américain, loué aux Algériens par une compagnie espagnole. Vive la France !
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