Je me sens tout chose, et pour dire les choses franchement, un peu anormal et écarté du grand débat sur l’identité.
En dépit de mon âge avancé, je ne me suis pas encore posé ces questions existentielles qui tracassent si fort certains politiciens en mal de réélection : qui suis-je, d’où viens-je et de quoi suis-je fait ?
Je n’ai pas le moindre trouble à l’identité ni la plus petite inquiétude sur les racines, me contentant platement de lire des livres l’histoire.
En revanche, je me parle pas mal au futur et me demande souvent où vais-je, où vont nos enfants, où va notre morceau d’Europe, toutes interrogations que les politiciens limitent à la date des prochaines élections, dont je conviens qu’elles déterminent plus le volume de leurs intérêts financiers (regarde à Marseille, par exemple) que mon horizon philosophique.
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