dimanche, avril 25, 2010

Il se passera du temps encore avant que la justice des hommes ait fait sa jonction avec la justice (Victor Hugo)

Témoins amnésiques, juges muets ou sommeillant, politesse raffinée et respect pour l'accusé, les compte-rendus de presse sur le procès de Pasqua devant la Cour de Justice de la République sont de ceux qui donnent confiance.
Justice égale pour tous. Impartialité rigoureuse.

Rappelons deux choses.
Le 17 juillet 2009, Charles Pasqua a été renvoyé devant la CJR5. Trois chefs d'accusation sont émis contre l'ancien ministre de l'Intérieur : complicité et recel d'abus de biens sociaux dans le transfert du siège de GEC-Alstom ; corruption passive par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'affaire du casino d'Annemasse ; complicité et recel d'abus de biens sociaux dans le dossier de la Sofremi.

La cour confère un privilège de juridiction au profit des membres du gouvernement. Le tribunal se compose de quinze juges : douze parlementaires et trois magistrats du siège à la Cour de cassation.

Rendez-vous pour le verdict.

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