vendredi, avril 23, 2010

Bonne chance, Monsieur le préfet

Un gardien de la paix qui devient préfet à Bobigny, c'est vraiment le monde à l'envers. C'est comme si un énarque devenait flic à la circulation. Au bout de 3O ans de carrière.

C'est un peu déplaisant, ce genre de promotion tellement c'est anormal (j'entends la promotion au mérite) que je plains le Christian Lambert.

Heureusement personne (et surtout pas la presse) ne va à Bobigny. Suffirait pourtant de voir les queues pour accéder aux guichets (1200 par jour à la direction des étrangers), le marché noir des places dans la queue (100 à 150 € la bonne place), l'absence de commodités, l'hiver éventuel, la violence, pour comprendre 2 ou trois trucs...et les règles :

Devant la Porte 1, on fait la queue pour pouvoir prendre rendez-vous ; devant la Porte 2 attendent les personnes ayant déjà obtenu un rendez-vous ; et devant la Porte 3, ceux dont la première demande a été refusée. Une fois arrivé à l'intérieur, il faut se préparer à une attente d’une durée indéterminée. Ca prépare à la citoyenneté...

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