jeudi, septembre 10, 2009

Fugit Tempus

Le Christophe Lameignère, président du SNEP et PDG de Sony Musique France, explique les mauvais résultats du premier trimestre 2009 par "les altermoiments sur Hadopi, qui ont donné un regain de vivacité aux pirates".

Notre offre légale fait toujours face à la concurrence déloyale des échanges illégaux de fichiers musicaux en ligne, déplore-t-il, en s'en prenant violemment aux "donneurs de leçon" anti-Hadopi : "Ce sont des voleurs à la petite semaine planqués derrière leur ordinateur qui n'ont jamais rien fait pour la création."

Je rappelle au distingué PDG que j'ai payé les droits d'auteur de mon abondante discothèque sur le vinyle (une fois), pour passer (forcé) du vinyle à la K7 (une deuxième fois), et migrer (obligé) de la K7 au CD (une troisième fois). Qui c'est le voleur ?

Les temps ont changé, mon cher Christophe, le beurre sur un marché captif à des tarifs monomolistiques, c'est fini, va falloir inventer autre chose...Sorry.


PS Christophe Lameignère, distingué président du SNEP, a fait une aimable comparaison en assimilant les opposants de la loi Hadopi à des « collabos » en puissance du régime nazi. Les membres de la plateforme Création Public et Internet demandent au SNEP des excuses publiques. Moi aussi.

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