La bataille de N’Djamena, avec qui nous sommes liés par un intéressant accord de défense (au cas où les Suisses nous attaqueraient) coïncide évidemment avec le lancement (reporté pour cause de vent de sable soudanais) de la force européenne dans l’est du Tchad et en Centrafrique.
Les 3.700 hommes de l’EUFOR, dont 2.100 Français, étaient censés, d’ici à fin mai, protéger les réfugiés du Darfour (Ouest du Soudan) ainsi que les déplacés internes tchadiens et centrafricains, soit 450.000 personnes au total. Rien de moins.
C’est quand même très dur de rester une puissance coloniale de premier blanc, de maintenir une force d’intervention (avec les primes et soldes pour opérations extérieures qui vont avec) et de contrôler presque tous seuls les confins soudano-centrafrico-tchadiens sous l’oeil des sympathiques voisins, la Lybie et le Soudan, avec l’aide du président Déby si aimé de ses compatriotes et que Paris soutenait mordicus hier, beaucoup moins ce matin.
Ce matin en effet, Morin sur Europe1 s'emberlificotait dans la langue de bois et l'euphémisme pour ne pas répondre aux questions qu'on ne lui posait pas. Quel est le triple couillon qui a dit que la France Afrique était finie ?
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