Le taux de participation aux élections législatives est-il une mesure assez exacte de l’estime dans laquelle les citoyens tiennent le Parlement? Y voient-ils un contrepoids d’équilibre démocratique, une force d’intelligence collective, une représentation de leurs préoccupations ou de leurs aspirations ?
Rien de tout cela. Au contraire.
Ils y perçoivent une vague réplique du sénat impérial romain. De fait, jamais dans l’histoire récente, le Parlement n’a paru avoir une autre attitude que celle dictée par la propre survie de ses membres ou de leurs intérêts partisans, ni un rôle particulièrement visible dans la conduite éclairée de la démocratie.
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