"Ils ont fait eux-mêmes le choix d'être candidats", s'est défendu Hervé Morin (forcément il est ministre de la défense) dont l'épouse, la secrétaire, le chauffeur et plusieurs collaborateurs briguent un siège au Palais-Bourbon.
Absolument, un choix électif, libre même, qui n’a absolument rien à voir avec le ratissage de l’argent public par le parti du Nouveau Centre, comme le souligne avec beaucoup d’amabilité le Sénat :
Le régime actuel, déjà ajusté à plusieurs reprises, n'est pas totalement exempt de critiques, notamment parce qu'il a eu pour effet pervers d'inciter les partis à multiplier les candidatures pour bénéficier d'une manne financière plus importante. A titre indicatif, il se révèle ainsi que chaque voix obtenue rapporte chaque année environ 1,66 € (jusqu'aux législatives suivantes) ; on comprend mieux, dès lors, «l'inflation de candidatures» constatée au premier tour des législatives de 2002, soit 8 444 candidats (contre 2 888 en 1988). C'est la raison pour laquelle le Parlement a adopté une nouvelle loi prévoyant que la fraction attribuée en fonction des résultats aux dernières législatives serait désormais réservée aux seuls partis et groupements politiques ayant atteint 1 % des suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions, c'est-à-dire aux seules formations offrant des garanties de représentativité suffisantes.
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