Sans le plus petit état d'âme, les députés ont voté un déficit budgétaire de 41 milliards d'euros pour le budget de 2007, propulsant la dette pas très loin des 1250 milliards d'euros à la fin de l'exercice.
Ce même bubget inclut le service de la dette qui est l’ensemble des dépenses de l’État consacrées au remboursement des intérêts de sa dette. Il s’élevait en 2006 à 39,17 milliards d’euros, soit un peu moins de 15 % du budget de l’État. Le paiement des intérêts de la dette représente ainsi aujourd’hui la deuxième politique de l’État !
Ce poste a connu une augmentation très forte suite à la croissance de la dette de l’État : 1 080 milliards d’euros en 2004 contre moins de 64 milliards d’euros en 1980.
Comme chacun peut en juger sur pièces, le pactole emprunté a naturellement servi à améliorer la sécurité et la justice, l'école et la recherche, la santé et les hôpitaux. N'est-ce-pas ?
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