Les députés (courageux mais pas téméraires, 400 d'entre eux s'abstenant) ont adopté par 106 voix contre 19 la proposition de loi socialiste qui vise à sanctionner la négation du génocide arménien de 1915.
C'est surement le genre de truc qui va aider aux bonnes relations arméno-turques.
Le Monde rappelait hier :
«De son côté, Nicolas Sarkozy s'est engagé auprès de la communauté arménienne, dans un courrier adressé le 24 juillet au Conseil de coordination des organisations arméniennes de France. "Le Parlement, en tant que représentant de la nation, donne au pays ses lois, écrit le président de l'UMP. A ce titre, il lui revient souvent de fixer des repères moraux, de tracer la frontière entre l'acceptable et l'inacceptable. Il peut donc décider que la négation d'un génocide est un acte qui franchit cette frontière car, au-delà de l'insulte faite à la mémoire des victimes et à leurs descendants, elle porte atteinte à l'ensemble de la société. La liberté d'expression, ce n'est pas celle de manipuler l'histoire ni celle de nier les évidences historiques."
Le parlement fixant des repères moraux, ça c'est une nouvelle et riche idée.
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