Entre les trémolos du patriotisme villepinien, les tirades sévèrement boisées du Gouvernail-en-chef et les ronronblablas inaudibles des ministres, le discours de Sarko tranche.
Dans le grand silence actuel de l’intelligence politique, la moindre vérité de gros bon sens qu’il énonce résonne comme un coup de gong, voire de génie.
Que le modèle actuel soit mort, que la République soit devenue une propriété privée, que ses propriétaires aient tué le citoyen, qu’il faille secouer le cocotier et décrocher les vieux mâles, c’est une évidence immanente.
Mais Sarkozy est d’une timidité de rosière (pourquoi ?) sur un point que je précise obligeamment pour lui (non, non, ce n’est rien, pas de quoi)
C’est le cumul et la répétition des mandats qui vérolent le système en interdisant le renouvellement des élites politiques, en prolongent des carrières sans métier et en conservant des vieillards multicartes. A éradiquer totalement et absolument avant tout.
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