vendredi, avril 20, 2012

Circus Perpetuo

La campagne électorale s’arrête un peu tôt. On ne s’en lasse pas de cet état d’apesanteur. Le monde n’existe plus, l’Europe non plus, nous sommes maitres de notre destin, nous remodelons notre histoire, nous effaçons le passé, nous repartons à zéro, vers la gloire. Réformes, reconquêtes, augmentations, industrialisation, relocalisation, tout est possible, facile, dans le doux ronron des promesses qui sont autant une caresse de l’irréalité que la certitude de l’irresponsabilité. Heureusement, passée la présidentielle, les législatives arrivent.

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