samedi, juin 20, 2009

Et une burqa pour Athéna, une !

Le 8 mai 2002 à Karachi, onze salariés des arsenaux de la marine étaient tués dans l’explosion d’un bus, alors qu’ils oeuvraient paisiblement à la construction de sous-marins au Pakistan.

Et la presse d'élucubrer : Ce serait moins les islamistes qui les auraient tué que des mauvais coups reçus dans une terrible bagarre de polochons entre bénéficiaires de commissions, sous-commissions et rétro-commissions sur fond démocratique de campagne électorale et de combat à la loyale entre Chirac et Balladur dont Sarkozy était le directeur de campagne.

Autant dire que tous les éléments sont réunis pour que la vérité sur cette affaire éclate demain.

vendredi, juin 19, 2009

Ne nous voilons pas la face

Interdire la burqa en France, c'est la dernière grande question à la mode. Le sujet est politiquement correct sur tous les bancs parlementaires, des laîcards endiablés aux patriotes identitaires. Il offre l'avantage incomparable de renvoyer les zarabes à leurs démons et de les remettre à leur juste place (derrière), tout en draguant l'électeur conservateur que se dispute les tauliers de la république, à droite comme à gauche.
Comme tel, le débat est prometteur.

mercredi, juin 17, 2009

Yabon Gabon

Le chef de l'Etat a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques de Bongo. Les Gabonais sont des malpolis et des ingrats.

On a colonisé le Gabon pour lui apporter la civilisation et la vraie religion qui va avec.
On l’a décolonisé pour lui apporter les préfets et l’ENA et pour gérer de manière totalement altruiste le bois, le pétrole et le manganèse, à leur place, pauvres enfants incapables qu’ils étaient.
On a gentiment laissé les Gabonais contribuer financièrement et généreusement à nos campagnes électorales.

On dépêche à l’enterrement du grand démocrate mis en place par nous il y a quarante ans la crème des symboles franco-africains et notre propre monarque accompagné de feu Chirac.
Et ça ne suffit pas ?

mardi, juin 16, 2009

Schizo

Nicolas Sarkozy a plaidé hier à Genève contre le capitalisme financier débridé et pour un nouvel ordre social mondial devant l'assemblée générale annuelle de l’OIT.

Ca va remonter le moral des syndicalistes qui étaient samedi sur la barricade, debout contre le pouvoir, et lundi dans les salons, faisant la haie d’honneur au syndicaliste en chef qu’ils applaudissaient.

La dialectique est un sport difficile comme le saut d’obstacles : L'opposition systématique se donne bien garde de demander quelque chose qu'elle pourrait obtenir, car alors il lui faudrait être contente ; et être contente pour l'opposition, c'est cesser d'être.[Alphonse Karr]

lundi, juin 15, 2009

Le Vert Noël

Après le triomphe écolo aux européennes, je me demandais quand les Verts français retourneraient à leurs joujous favoris ?

Ca n’a pas tardé

Le Vert Mamère a invité hier toute la gauche à boycotter la "mascarade" du Congrès de Versailles du 22 juin où s'exprimera le président de la République.

Les écologistes ne s'intéressent pas qu'au cul des oiseaux et à la chlorophylle [Noël Mamère]

Juste ! Ils s’intéressent aussi au cumul des mandats.

dimanche, juin 14, 2009

La démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l'amour.

L’intervention du président devant le congrès des deux chambres est une des grandes avancées de la démocratie due à la réforme de la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008.
Si grande est l’avancée que la tête vous en tourne.

Autre prochaine grande avancée de la démocratie, le référendum d’initiative populaire qui nous donnera une voix au chapitre.
Simple comme la beauté sortant de l’onde pure, sauf que l’initiative populaire est mystérieusement et heureusement (pour les proprios de l'Etat) devenue d’initiative parlementaire.
Un référendum (…) peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales.

On ne risque rien avant très longtemps.

samedi, juin 13, 2009

La presse est de la revue

Les titres qui auraient dus être ceux de la presse de ce jour s'il n'y avait pas eu la grève du jour, valaient leur pinte de bon sang. Au titre de la finale des galéjades, on aurait relevé :

Le gouvernement promet des contrôles sur les prix de la grande distribution.

La partie non censurée de la loi Hadopi a été promulguée et publiée.

TVA à 5,5% : Les restaurateurs joueront-ils le jeu ?

Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter[Coluche]

vendredi, juin 12, 2009

Bons baisers du Sénat

Le Conseil d'Etat a invalidé lundi les résultats de la dernière élection municipale de Corbeil-Essonnes (Essonne), prononçant l'inéligibilité pour un an du maire UMP, Serge Dassault, pour achat de voix.

La loi étant douce au pêcheur électoral, Dassault reste donc sénateur. En d'autres termes le Sénat abrite en son sein un prévaricateur. Sympa, non ?

jeudi, juin 11, 2009

Internet le Maudit

Quand Madame Obstination Butée se marie à Monsieur Ignorance Crasse nul n'est surpris que les enfants soient tarés.

Le Conseil constitutionnel a méchamment censuré les pouvoirs de sanction de l'autorité créée (HADOPI)pour lutter contre le piratage sur Internet, infligeant une sévère et monumentale baffe à Albanel, aux majors et aux artistes (agés) qui l'ont soutenue et une belle leçon de droit à la palanquée d’énarques et de plumitifs qui ont concouru, contre toute raison et au mépris d'innombrables avertissements, à l’écriture de la loi Hadopi.
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/2009/decisions-par-date/2009/2009-580-dc/communique-de-presse.42667.html

Sur le plan technique la loi est un caca indémerdable et sans espoir mais là où elle échoue de façon plus surprenante, c'est sur le terrain des droits constitutionnels en général et du droit à l'information et à l'expression en particulier !!!

Un comble de l'intelligence et de la clairvoyance à porter au crédit de nos élites culturelles et administrativesqui en sont décidémment restées à l'invention du disque microsillon : C'était en 1948...

mercredi, juin 10, 2009

Le boulevard Sarko-Bendit

Il y a du Sarko dans le Cohn-Bendit qui ne respecte rien des vaches sacrées de la gauche éternelle et braconne sur toutes les terres mitoyennes avec une redoutable efficacité et sans perdre un instant.

Il y a du Cohn-Bendit dans le Sarko qui, hier, s'engouffrait dans les énergies renouvelables avec une remarquable célérité et la sincérité qui honore les plus grandes causes.

Lou Bayrou, encore englué dans son caca, aura du mal à sortir la tête d'autant plus qu'il a fait cadeau de son fond de commerce à ses adversaires.

Quand à la Mère des 35 heures, on invite les archéologues à lire son discours d'hier au comité central de son parti pour y relever les traces de très anciennes et fumeuses théories guédistes, blanquistes, possibilistes, allémanistes etc.
http://actus.parti-socialiste.fr/2009/06/09/six-mois-pour-changer-de-cap/

mardi, juin 09, 2009

Intus ut libet, foris ut moris est

Jack Lang (sous-titré : un virage ça se négocie) a confié hier lundi midi sur France Inter, dans l'émission 'Le fou du roi':
"J'ai voté socialiste par esprit de discipline mais mon coeur battait pour Daniel [Cohn-Bendit] et la campagne magnifique qu'il a menée."

L'esclave n'a qu'un maître ; l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune.
Inusable Jack La Bruyère, le Lang du bois dont on fait les boussoles.

lundi, juin 08, 2009

Celle qui voit loin

Les centristes avaient pour fond de commerce traditionnel l'Europe.

Zeus amoureux de la fille du roi de Phénicie Agénor, prit la forme d'un taureau pour conquérir la belle déesse Europe. Europe prit place sur l'animal et Zeus l'enlèva en Crète. De leur union naquirent trois fils dont Minos, qui deviendra le roi de Crète.

Lou Bayrou, plutôt écrêté, est tombé du taureau et loupant Minos est devenu minus.

Je sais, ce n'est pas très bon, mais le calembour, surtout le mauvais calembour, est un pansement contre la mélancolie et j'ai toujours préféré le calembour d'Anvers au camembert d'Hambourg.

dimanche, juin 07, 2009

Ambidextre

On n'était pas nombreux à voter, pour sûr, mais équitablement répartis et justement distributeurs ! Une baffe à droite pour l'Obayrou, une baffe à gauche pour la Mère Emptoire, ça vous recentre l'électeur.

Les Verts et Verdâtres français devraient néanmoins faire gaffe, c'est pas pour eux qu'on a voté mais pour l'écologie européenne, d'autant plus volontiers que, en Ile de France pour le moins, les deux têtes de liste ne sont pas des cumulards français.

Incidemment, j'imagine la gueule des ex-écolos qui ont viré leur cuti pour aller militer au Modem. Des pépins de cette taille, c'est à vous dégouter de trahir.

samedi, juin 06, 2009

Le Daily Telegraph hier

Ou ce qu'on ne lira jamais dans la presse française !

As Nicolas Sarkozy prepares for the hardest-won photo-op of his presidency – the D-Day commemorations on the Normandy beaches, starring Barack Obama, with the Prince of Wales and Gordon Brown as last-minute supporting players – he could be forgiven for thinking himself ill-used. What started as a mid-scale, bilateral event at the American military cemetery in Colleville-sur-Mer (which is US soil, donated by France in perpetuity) has been successively targeted by the big guns of the Daily Mail, Downing Street, Sarkozy's socialist opposition, and the White House Communications Office.

Admittedly, Sarko's own intentions weren't entirely selfless. Yes, he is the first president since de Gaulle to pay constant and sincere homage to veterans of the Second World War and La Résistance (he was brought up by his arch-Gaullist maternal grandfather, a Jewish physician who was banned from practising during the Nazi occupation and had to go into hiding). But Sarkozy is also very aware that in the run-up to the European elections, held tomorrow over here, Obama is the ultimate arm-candy, a little touch of Yes-We-Can on the hustings.

A year ago, when Obama, still on the campaign trail, had just given his Berlin speech, Sarko invited him for a joint press conference at the Elysée, deploying all the ceremony usually reserved for heads of state. The two were bestest buddies, joking that they had reconciled their two countries after the froideur of George W Bush, Jacques Chirac and "freedom fries".

But since that golden moment – in fact, since Obama's election victory – the most pro-American French president ever has been snubbed. In vain did Sarko angle, time and again, for an invitation to Washington (he would have loved those DVDs that Gordon brought home). In vain did he plea for a repeat of the Elysée event in April. The Obamas, visiting Strasbourg for the Nato summit just after France re-joined the organisation, had no time, positively no time, to swing by Paris: the Bruni-Sarkozys had to make do with a short walkabout in Alsace. Adding insult to injury, Obama made the case for admitting Turkey into the EU, something both Sarkozy and Germany's Angela Merkel are dead set against.

As for today's D-Day visit, which will mobilise several platoons of gendarmes and practically cordon off Normandy (7,000 official guests are expected, including Steven Spielberg and Tom Hanks), the White House had – as of yesterday morning – still not given a firm schedule to the Elysée, whose hyper-professional flacks were uncharacteristically briefing against their American counterparts. No, Mr Obama had not accepted the dinner invitation on Friday; there would only be a working lunch in Caen today. Yes, Mrs Obama and her daughters would be staying in Paris over the weekend, but their plans were "uncertain"; it was a "private visit".

However, it was the fracas involving the Queen's invitation – or the lack of it – that really stirred things up. As it happens, nobody in Paris reacted at first to the accusation of a snub to Buckingham Palace. The French, who were originally planning to have Sarkozy attend a specific French-American ceremony, acceded to Downing Street's request that Gordon Brown tag along. But it was only when Robert Gibbs, the White House spokesman, insisted that Mr Obama wanted the Queen to attend, and was "working with those involved to see if we can make that happen", that the whole affaire took off.

The French opposition, which is expected to trail behind Sarkozy's UMP party in the Euro-elections tomorrow, realised that while French law forbids political campaigning from midnight onwards on the Saturday before a Sunday poll, Sarkozy would be on every television screen before the vote, saying worthy, statesmanlike things. They grabbed the Obama-validated royal story and ran with it. Sarkozy was pelted with insults by every opposition candidate in the country, who flew – with no sense of irony – to the defence of Britain, usually painted as the fly in the Euro-ointment. Sarkozy's behaviour towards Her Majesty was that of a cad, a buffoon, a jerk, a pathetic human being with no manners – a bad European, and a worse Frenchman.

Then, into this heated atmosphere, came the translation of Obama's speech in Cairo. Fabricated outrage was instantly replaced by very real indignation, in a country where the neutrality of the public space is sacrosanct. Obama's pointed words defending the hijab aroused the ire of feminists, teachers' unions, and even moderate Muslim groups, who have come to a civilised arrangement with the headscarf law, which bans the conspicuous display of religious symbols in schools. Equally vocal were France's political parties – not least the president's own.

For the first time, newspaper websites were full of anti-Obama comments – a decided first in France. However much he looked forward to standing shoulder to shoulder with the US president, Sarko may rue the day he dreamt up this D-Day photo-op.

vendredi, juin 05, 2009

Obama et Obayrou

La presse vous en parle mais, mieux encore, regardez de vos yeux le discours d’Obama à l’université du Caire en VO.
http://www.huffingtonpost.com/2009/06/04/obama-speech-in-cairo-vid_n_211215.html

Impressionnant : 55 minutes d’un grand orateur inspiré, sans note, prompteur ou surlignage, appelant un ami un ami et la guerre la guerre, et imprimant l’auditeur de la rigueur de sa conviction et de la force son honnêteté.

Du grand art, certes, mais pas seulement, aime-t-on à penser, confondant même pour nous pour qui nous coltinons ad vitam aeternam les mêmes comiques qui hier soir encore sur France 2 pataugeaient dans une dignité que la décence m’incite à ne pas qualifier.
http://www.dailymotion.com/user/LePostfr/video/x9hrby_bayrou-accuse-cohnbendit-de-complai_news

jeudi, juin 04, 2009

Non aux beaufs, votez étranger !

C'est dur : Plus de la moitié des 28 panneaux électoraux installés devant l'école au coin de la rue reste vide d'affiche...Le suspense est insoutenable. Serons-nous informés à temps du nom et prénom des élites républicaines qui font don de leur personne à la cause européenne ?

Moi, c'est décidé, je voterai pour Cohn-Bendit, juif allemand ancien rouquin, et Eva Joly, conseillère anti-corruption des gouvernements norvégiens et islandais et ancienne magistrate à binocle.

Ils ont l'avantage de ne pas être français ni franchouillards et de ne pas pratiquer la chasse à l'étranger comme appeau électoral.

Ils n'ont pas de gamelles connues aux fesses (ça c'est plutôt rare) ni de parti politique version criquet-pélerin (là où le parti passe, l'oseille trépasse)

Ils n'ont pas non plus l'oeil fixé sur (au choix) la révolution prolétarienne ou le remplacement du Sarko voire encore sur le retour à la société rurale, catholique et gauloise.

Votez Etranger, je vous dis...

mercredi, juin 03, 2009

Et le lycée court toujours

Après le vinaigre de la réforme Darcos voici la vaseline de la réforme Descoings dont les préconisations, à ce stade, ne heurtent de front aucun intérêt catégoriel et ne devrait pas déclencher de tsunami.

Redéfinir le rôle du lycée, accompagner l’orientation des élèves, rééquilibrer les voies et les séries, rénover les enseignements et s’interroger sur les modes d’évaluations , repenser les emplois du temps et les missions de l’enseignant sont de vastes, traditionnels et utiles sujets qui, heureusement vieux de trente ans, ne surprendront personne, susceptibles qu’ils sont de donner l’occasion de tenir ces vastes concertations polymodales au terme desquelles le paquebot de la réforme courre sur son erre avant de s’échouer sur les plages de l’impuissance générale ou de heurter les écueils syndicaux.

Nonobstant, le rapport Descoings vaut la lecture, non seulement parce qu’il défend quelques bonnes idées mais aussi par ce qu’il souffle dans le sens du vent, qu’il est lestement écrit et gentiment irrespectueux. Il paraît aussi propre à propulser son auteur aux hautes fonctions de Grand Maître de l’université impériale.
http://blog.lyceepourtous.fr/rapport-complet/

mardi, juin 02, 2009

C'est la saison des revers

La justice vient d'infliger un revers à Besson, l'ex-socialo du chemin de Damas.

Le ministère de l'immigration souhaitait casser le 'monopole' de la Cimade qui, depuis vingt-cinq ans, assure la mission d'aide aux étrangers placés en centre de rétention. La réforme devait entrer en vigueur le mardi 2 juin. Une décision de justice oblige le ministre à prolonger de trois mois le contrat de la Cimade.

Pourquoi virer la CIMADE ? Devinez.
C'est des empêcheurs de tourner en rond dans les cours de rétention, des grandes gueules qui dénonçaient des trucs pas possibles, des vrais protestants grands crus, de tradition d'histoire glorieuse, bref le genre d'assoce qui vous fait pas gagner une voix à la foire électorale aux vrais français, donc inutile, voire dangereuse.

La CIMADE a pour but de manifester une solidarité active avec ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et d’assurer leur défense, quelles que soient leur nationalité, leur origine, ou leur position politique ou religieuse. En particulier, elle a pour objet de combattre le racisme, veiller scrupuleusement au respect des droits et de la dignité des personnes, quelle que soit leur situation.
Des barges et de dangereux pervers, on vous dit.
http://www.cimade.org/

lundi, juin 01, 2009

Dieu fait la campagne, l'homme fait la ville.

Je suis allé voir l’exposition sur les projets du Grand Paris à Chaillot.

C’est du costaud, faut s'accrocher, faut suivre, voire traduire vu que les architectes finalistes parlent mieux le jargon urbano-sociologique et la langue de bois écolo-prospective que les dialectes de l’œuf mayonnaise et du commentvastuyaudepoêle.

Bon. Ramené en termes simples, le Gross Paris sera vert de forêts, bellement transporté, nourri en emplois et sociologiquement correct.

Vu que c’est les mêmes architectes et cabinets qui se sont engraissés du côté de Hach-el-Hem, la portée de leurs prospectives (Paris port de mer, Paris à la Campagne ) me laisse un peu dubitatif mais je patienterai : Le bonheur est pour dans trente ans au plus tôt, ce qui laisse le temps au Sarkozy de couler sous les ponts et aux 60 000 élus de l'Ile de France de se mettre d’accord.