Le communiqué de l'Institut français de l'environnement (IFEN) fidèle à une tradition de gouvernement, paraît en août à l'heure où personne n'est là pour le lire. Faites passer : Boire de l'eau peut nuire à la santé.
Les analyses de pesticides dans le milieu naturel (eaux superficielles et souterraines), réalisées sur plus de 10 000 stations de surveillance, ont été collectées auprès des gestionnaires des réseaux d’observation en 2003 et 2004.
Elles révèlent que la contamination concerne l’ensemble du territoire (métropole et DOM) et touche aussi bien les eaux superficielles que les eaux souterraines, préférentiellement au niveau des zones anthropisées par l’agriculture et l’urbanisation.
En 2004, les pesticides sont présents dans 96% des points de mesure retenus pour la connaissance générale de la qualité des eaux superficielles et dans 61% de ceux concernant les eaux souterraines. Les niveaux de contamination sont souvent significatifs : en eaux de surface, 49% des points de mesure ont une qualité moyenne à mauvaise et en eaux souterraines 27% des points nécessiteraient un traitement spécifique d’élimination des pesticides s’ils étaient utilisés pour la production d’eau potable. Ces valeurs sont très proches de celles figurant dans le sixième bilan annuel des pesticides dans les eaux, relatives à l’année 2002.
Le gouvernement enquête. Qui peut bien continuer à saturer notre eau de pesticides ?
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