vendredi, juillet 01, 2005

Quand on a la santé

Les membres du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (ce n'est pas une plaisanterie) ont la boule de cristal farçeuse. Ils pointent le danger d’une médecine à deux vitesses.
On se demande qui sont les séraphiques membres du Haut Conseil, jamais malades, jamais opérés, jamais dans les salles d’attente, jamais entrés dans la queue d’un centre SS, jamais confrontés au dilemme du dépassement d’honoraires ?
C’est forcément des mecs qui sont soignés gratos par la crème de nos spécialistes dans les meilleurs établissements.
Ohé, là-haut, on arrête la sieste et on regarde autour de soi au lieu de pointer les dangers : la médecine à deux vitesses est déjà parmi nous depuis un sacré bout de temps et ça va pas s'arranger !

F’riez mieux de calculer combien coutent le fonctionnement de la seule administration du systême de SS qui requiert au bas mot 200.000 fonctionnaires et des investissements pharaoniques dans la carte vitale, le dossier unique personnalisé et le transport des montagnes de papier : Plus on informatise, plus il y a de personnels

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