Raymond Avrillier pour son travail de fond depuis des années tant à Grenoble où il fut maire adjoint EELV (il fut le « tombeur » d’Alain Carignon) que dans le dossier des sondages de l’Elysée. Ce prix lui a été remis par Eric Halphen, co-fondateur d’Anticor, et Président d’Honneur.
Charles de Courson, Député centriste de la Marne, qui se bat depuis des années à l’Assemblée nationale quant à l’utilisation de l’argent public, tant dans le dossier Tapie que dans celui del’opacité des indemnités des frais de mandat des députés. Ce prix lui a été remis par Séverine Tessier, co fondatrice d’Anticor, porte parole nationale.
Antoine Peillon, journaliste d’investigation, grand reporter à La Croix, qui a notamment enquêté en France et en Suisse sur l’évasion fiscale, pour son ouvrage « Ces 600 milliards qui manquent à la France ». Ce prix lui a été remis par Eric Alt, membre du comité de parrainage d’Anticor, magistrat, co-auteur de « L’Esprit de Corruption ».
Une mention Ethique, Catégorie Respect des engagements a été remise aux élus socialistes qui ont démissionné de mandats pour ne plus être cumulards, par Jean-Pierre Guis, Vice-Président d’Anticor.
Puis il a décerné une Casserole Collective Catégorie Cumul aux Elus Socialistes cumulards qui ne respectent ni les militants ni les promesses du PS, de renoncer au cumul des mandats s’ils étaient élus. Notre pétition sur ce sujet a recueilli plus de 3000 signatures.
Une mention spéciale a été décernée aux 5 députés signataires de notre Charte éthique des Législatives et qui sont toujours cumulards à ce jour. Nous reviendrons demain sur ce sujet, car nous leur adressons un courrier de mise en demeure, leur donnant un mois pour mettre fin à ce cumul et être en cohérence avec leur signature et leur engagement.
Les deux casseroles suivantes ont été remises par Eric Darques, membre du bureau national d’Anticor, ancien élu de Lambersart, lanceur d’alerte dans plusieurs affaires Lilloises :
La Casserole du préjudice citoyen à Christine Lagarde, pour ne pas s’être opposée, quand elle était ministre de l’économie, au recours à l’arbitrage dans l’affaire Adidas opposant le Crédit Lyonnais au groupe Tapie, alors qu’une procédure judiciaire était en cours. Cet arbitrage a accordé à Bernard Tapie 403 millions d’euros, dont 45 millions au titre du préjudice moral… Et elle n’a pas fait appel de cette sentence arbitrale, au détriment des contribuables français.
La Casserole « utilisation abusive de Carte Bleue » à Jean-Pierre Kucheida, ex-député, Maire PS de Liévin devant répondre de faits d’abus de biens sociaux, alors qu’il était président du bailleur social Soginorpa, qui gère quelque 62 000 anciens logements miniers.
La Casserole « J’abuse » à Roxane Décorte, conseillère de Paris et élue UMP du XVIIIe arrondissement, a été remise par Catherine Le Guernec, Présidente d’Anticor : condamnée fin 2011 à 4 mois de prison pour abus de confiance, pour avoir détourné plusieurs dizaines de milliers d’euros à une association d’aide aux personnes âgées dont elle était présidente à « titre bénévole ». Elle n’a pas démissionné à ce jour.
La dernière Casserole « pour l’ensemble de son œuvre » à André Santini, député Maire d’Issy-les-Moulineaux, remise par Jean-Luc Touly, administrateur d’Anticor, Conseiller Régional. André Santini a été notamment mis en examen pour « détournements de fonds publics » et « recel de faux », avec Charles Pasqua dans l’affaire de la Fondation Hamon. Le procureur a réclamé 2 ans de prison avec sursis, 100.000 euros d’amende et 2 ans de privation de droits civiques. Si Charles Pasqua, 85 ans, a mis un terme à sa vie politique, André Santini, 72 ans, est toujours en fonction.
Depuis 2002, date de la création d’Anticor, la corruption n’a pas régressé en France, au contraire : avec une note de 6,8 quant à la perception de la corruption, la France a encore reculé, passant au 25ème rang et 71 % de Français qui estiment que leurs élus sont plutôt corrompus.
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