mercredi, août 31, 2005

Fluctuat nec Varietur

Mon poste de radio est en train de rouiller tellement les politiciens y pleurent d'énormes larmes sur les incendies dans les taudis.
Les taudis sont vieux comme la ville. Celui qui est à 300 mètres de chez moi défie le temps et les maires qui se succèdent au micro de la compassion depuis près de vingt ans. Bourré d'africains, sans eau ni électricité mais non sans réchauds, bourré de promesses aussi pour le relogement et de manifs des pros des assoces.
Ce n'est plus un problème, c'est devenu un rite.

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