mardi, juin 28, 2005

Un os dans le café au lait

Par dessus la tartine du petit dej, un oeil paresseux sur les nouvelles économiques du jour.
Le PIB exprimé en standard de pouvoir d'achat (?) a diminué par rapport à la moyenne européenne en 2004 dans 3 pays de l'Europe des 25 :
Malte et Chypre(-1 point), la France (-2)
Pas exactement compréhensible mais pas non plus très joyeux. Heureusement le ministre des finances a trouvé un chariot de la ménagère dont le prix a diminué, preuve que le pouvoir d'achat des gaulois augmentent de jour en jour.

lundi, juin 27, 2005

La poudre de Villeperlinpinpin est éventée

Les cent jours promis dans l'exaltation se seront réduits à trois semaines assez raffarinesques, le temps d’un discours et du recul général sur le front de la réforme, en très bon ordre concerté, comme si les syndicats représentaient autre chose qu'eux-mêmes et des fonctionnaires.
- De ces derniers, seulement 5000 en moins sur le budget de 2006, c’est à peine 3% de la marge d’erreur avec laquelle l’Etat est capable de compter ses fonctionnaires dont le nombre se monterait, pour sa seule part, à 2,5 millions (hypothèse de travail invérifiable)
- Le nouveau contrat d’embauche est vidé de toute substance
- Tous les indicateurs virent au vermillon (plus rouge que rouge) sous l’œil impavide des puissances qui croient gouverner le Titanic. Même la balance du commerce extérieur est désormais cruellement déficitaire.
Et ils se battent pour hériter du manteau en 2007 ! Mecs, ça c’est de l’abnégation !
Quoi, quel est le crétin qui a dit abnégation ?

Plus tard dans la journée : Villepin reçoit les partis politiques pour parler de l'après référendum.
A quelles motivations obscures obéit ce simulacre de discussion ? Les partis n'ont rien dit sur l'Europe avant le R. et n'ont rien dit après. Ils ne représentent RIEN. Villepin est zen, il reçoit le vide.

dimanche, juin 26, 2005


Petite pause sur le front des revendications.
Sur la chaise longue, buvons frais et restons calmes.

Sec comme un coup de maïs

C’est dimanche. Retour du marché. De l’étal de la marchande de fruits et légumes que vous connaissez. Rencontre avec une Poitevine raisonneuse :

Le Marais Poitevin se rétrécit radicalement et rapidement sous l’effet des cultures irriguées de maïs qui pompent toute l’eau.
Car le mais est poussé à des rendements faramineux de 120 qtx/ha par une irrigation intensive pour récolter le meilleur des subventions de la PAC.
La PAC qui est soutenue, ferme comme le roc, par M. Chirac.
A l’envers ça donne : M. Chirac, soutient la PAC qui soutient le pompage qui sahélise le Marais qui disparaît.

Vous suivez ? Je résume
M. Chirac soutient la disparition du Marais Poitevin
Allez Ségolène, Allez ! Allez les Verts, Allez !

M'sieur Larousse, c'est quoi le populisme ?

« Attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits (Souvent pejor.) »
Sarko populiste ?
L’accusation, venant de la Gôche (nonistes comme ouiistes tous d’appelation controlée prolétarienne et archéomarxiste) est certes péjor. mais surtout amusante.
Reveillez-vous, à cheval, Gauchos et regardez-vous dans une glace !

samedi, juin 25, 2005

Tous des fumiers

Le bistrot de l'italien du coin (Bonne cuisinière et serveur patiné comme son zinc) est un forum permanent, monolingue et multiracial. S'y retrouvent les leaders d’opinion de la partie est de la rue, quelques alcoolos adonnés au bien public et autres augures auto-proclamés, les employés du gros nid de fonctionnaires d’à côté et des voyageurs de commerce à l’ancienne, tous adonnés au même culte de la brandade de morue et du côtes du Rhône au pichet.
Même s’il y manque des ménagères de tous âges, c’est à coup sur mieux qu’un panel d’opinion de l’IFOP ou que la téléréalité, une vraie tranche (saignante) de vox populi, vox populiste.

Le consensus annonce une fin de partie pour 2007. Trancription et traduction :
Derrière le quarteron d’énarques politiciens qui rejouent pour la énième fois la scène finale de l’Acte V (Pousse-toi que je m’y mette) montent la haine des politiciens (Tous les pendre) et du parlementarisme (Tout dans la fouille ), le besoin d’un chef ( Un vrai, un couillu), le mépris des valeurs démocratiques (Dehors les enfoulardés) que le pouvoir invoque avec constance pour dissimuler sa mauvaise gouvernance (Savent pas c'qui font) et les hoquets de sa justice (Cui-la, l'ira jamais en tôle)

Brrr, tout d’un coup il fait froid ; M’sieur Marcel, une fine lame qui a des lettres et qui arbitre souverainement le forum, a clos fermement la discussion.
« Albert, tu remets du même à cette bande de Weimar ! »

vendredi, juin 24, 2005

Encore un espoir de ne pas avoir les JO à Paris

Je suis contre la tenue à Paris des JO, totalement dévoyés de leur esprit et générateurs de pollutions.
M. Chirac va à Singapour pour soutenir la candidature de Paris.
Je m'interroge : Est-ce une chance pour ma position ou bien un atout pour la candidature ?

jeudi, juin 23, 2005

Votons Blair

Brillant, le Tony, et convainquant en plus, dans son discours devant le parlement européen, discours tonique et prospectif : The PM sets a vision
Eh oui, si bon le Tony qu'il mériterait d'être français, et même un énarque français de la caste supérieure des brahmanes gaulois. Boudi !

Le texte du discours est sur le site du 10 Downing Street :
http://www.number-10.gov.uk/output/Page7714.asp

Dans la foulée j'entends France-Info qui demande à Bouste-Dlazy quelle est sa réaction au discours de Blair. Question effectivement vache, embarras suprême, langue de bois sirupeuse, nous circonvolons la morne plaine des platitudes éculées : Ca se voit, ça s'entend, ça augure triste.

Le tsunami de la charité

Sentirions-nous comme une odeur de roussi ? Les médias, la presse posent beaucoup de questions sur le Charity Business du raz-de-marée, sur le (non) déboursement des fortunes engrangées, sur l’aide réellement arrivée aux populations frappées par la catastrophe. Comme si les limiers avaient flairé une piste. Taïaut, taïaut !

mercredi, juin 22, 2005

La voix de son maître

Non seulement M. Douste-Blazy était au Sommet de Bruxelles mais il en a ramené une Somma Politica Europea qui occupe 6 colonnes du Monde daté du 22 Juin sous le titre Europe : L’heure de vérité.
Il faut grande vertu pour aller au bout de l’antienne où se conjuguent la langue poétique du bataillon d’énarques qui ont assemblé la prose et la richesse de la pensée d'un spécialiste ! Et une Europe nouvelle, une !
En suivant les circonvolutions ronronnantes du chef de notre diplomatie, une interrogation sacrilège sourd à l’esprit. Quelle plus-value politique peut-il bien apporter à M. Chirac, à son gouvernement, à la droite et (mais est-ce si important ?) à la maigre posture qui est désormais la nôtre en Europe ?

mardi, juin 21, 2005

Pic et pic et pollution

A Paris, le premier pic de pollution de l'année du Seigneur 2005 coïncide avec le pic d'activités bureaucratiques de la mairie qui présente son plan vert concocté par le Señor Contasso (avec les délicieux espaces détente pour les toutous !)
Le plan ? Ecologique, global, développement durable, préservation de l'environnement, réduction des émisssions, sommet de la terre, agenda 21, signé bicyclette, etc.
Un mot, un seul, manque : Bagnole.
Tout pour ne pas toucher à la bagnole.

lundi, juin 20, 2005

Giscard, seul homme d'état survivant

"Vous parlez tous de crise en Europe, mais qui a déclenché cette crise? C'est nous. Si la France avait ratifié la Constitution, il y a quinze jours, il n'y aurait pas eu de crise en Europe".
"On ne peut pas à la fois être les auteurs des crises et en même temps s'interroger sur un ton dramatique sur les conséquences. Il fallait s'interroger avant".
"la Constitution réglait le problème" des différentes visions de l'Union européenne. Dans le texte, "il n'y avait pas deux Europe. C'était un projet commun à 25, qu'on a mis deux ans à faire, qui a été signé par les Franco-Allemands, bien entendu par les fondateurs, mais aussi par les Britanniques, les Suédois et les Espagnols"

Trop simple sans doute.

Lettre au commissaire de police de l'arrondissement

Le 12 juin, j’accompagnai mon petit fils Emiliano ***** (12 ans) au commissariat central de l’arrondissement pour qu’il dépose une plainte contre les enfants du même âge, auteurs du racket avec violence (gaz lacrymogène) dont il avait été victime.

Hier, à 17H30, au même endroit, ce même petit-fils a été l’objet d’une nouvelle tentative de racket de la part de deux enfants de son âge, de race noire ( mais pas les mêmes enfants que la fois précédente) La tentative n’a pas abouti mais les deux agresseurs ont dans la foulée attaqué un petit voisin sur le trottoir d’en face, dont les parents n’ont apparemment pas jugé utile de porter plainte.

Je ne porterai pas non plus plainte à nouveau (la procédure est rapide certes, mais la queue est longue) mais souhaite simplement vous faire part de l’incident qui, vous le savez, s’inscrit dans l’inexorable montée de l’insécurité dans le quartier d’Amérique : On s’y fait désormais détrousser comme sur les routes du Moyen Age !

Je conçois parfaitement que la Police n’est pas armée pour ce genre de délit, ce qui donne tout naturellement l’idée aux résidents de mettre en place des moyens d’autodéfense pour tenter de pallier la situation avant qu’elle devienne irrémédiable.

Ma question est la suivante :
Dans quelle mesure une association de quartier peut-elle engager un ou des vigiles habilités à porter des armes de dissuasion telles que le stungun, le taser ou les projecteurs de poivre ou de gaz lacrymogène et quels sont les textes et procédures qui encadreraient une telle pratique ?

Un Viagra pour Douste

On doutait que Douste-Blazy fut présent au Sommet de Bruxelles. Mais non il y était, a déclaré le chef de notre diplomatie sur Europe 1 :
"Nous ne vivons pas une crise comme d'habitude. Nous vivons une crise d'identité européenne", "J'ai vu les chefs d'Etat et de gouvernement être à un millimètre de l'accord. Eh bien, non, il n'y a pas eu d'accord parce qu'on manque de désir européen".

dimanche, juin 19, 2005

Divin dimanche matin

De très bon matin, le marché suivi du gros petit déjeuner et du Journal du Dimanche (que j'achèterais tous les jours s'il était quotidien !)
Quelques titres :
- Gros trou d'air pour Jacques Chirac
Est-ce vraiment une surprise et le sondage tient-il compte du triomphe bruxellois ?
- Vinexpo, millésime de crise
Le Bordeaux trinque : Là aussi est-ce une surprise ? Suffit de goûter quelques pinards exotiques pour réaliser qu'on n'est plus seuls dans les vignes.
- L'ANPE croule sous le travail
C'est simple, engagez des chômeurs pour donner un coup de main, sachant que le coût de l'ANPE est modeste : 2 milliards d'euros. Pour le résultat obtenu ?
- 15 000 chambres pour les étudiants
A créer par le conseil régional , sur proposition d'un chevènementiste (Si, si, ça existe encore)
Histoire de dégraisser le mammouth.
- Les prix des fruits en baisse
Mais c'est le ministère de l'agriculture qui relève les prix (ne pas rigoler svp) J'imagine mal en effet que les fonctionnaires de la rue de Varenne cassent le ouiquende et la grasse matinée pour relever les étiquettes sur mon marché.
Les pouvoirs publics vont financer une campagne promotionnelle axée sur la cerise, dans une dizaine de jours (c'est à dire quand la saison sera très avancée) En attendant la cerise était ce matin à 5 euros le kilo.
Comme les plombiers, la fraise venait de Pologne, fraise de terre en plus.
A dimanche prochain !

Novlangue qui tue

La ministre de l'Ecologie porte à 6 le nombre de loups pouvant être abattus, titrait hier une dépèche de l'AFP.

samedi, juin 18, 2005

Racket 2; voir Blog du 16 juin pour Racket 1

17H30 même endroit. Le petit (12 ans) est attaqué par deux enfants de son âge (c'est pas les mêmes que la dernière fois sauf pour la couleur) qui le poursuivent. Il peut se réfugier dans le jardin et fermer la porte à clef.

5 minutes plus tard, même endroit mais de l'autre coté de la rue. Le fils d'une voisine est agressé par les deux mêmes enfants qui veulent lui extorquer de l'argent. Bagarre, confusion, ils s'échappent. Trop tard pour appeler la police, dit la voisine.

Passent deux jeunes du quartier qui conseillent leurs aînés : "Rentrez chez vous, ils vont peut-être revenir avec leurs grands frères"

Comme j'ai pas envie de passer à nouveau deux heures au commissariat, j'écris au commissaire de police de l'arrondissement avec copie au cabinet du ministre d'état (Sarko)

Je sais, c'est pas terrible comme mesure de rétorsion, mais je ne sais me servir ni d'une batte ni d'un fusil à chevrotines.

Sérieusement, nous, les voisins, discutons de la possiblilité d'engager un garde de sécurité chargé de faire fonctionner le dit fusil à chevrotines. Comme au Texas, quoi, pour soulager la police, et puis un uniforme à l'entrée de la villa, ça aurait une sacrée gueule.

Pox on the Brits !

L'histoire est vite écrite.
Ce matin, donnant la tonalité générale des médias responsables, la radio Europe 1 désignait tout uniment un coupable de l'échec du sommet de Bruxelles : Blair qui nous sort des obscénités du genre "L'Europe a changé depuis 1948" et "Revoyons la PAC"
Salauds d'Anglais ! Faudrait leur couper le tunnel !
La vérité, c'est qu'il faut habiller le triomphe diplomatique de notre négociateur en chef : La PAC est toujours debout (Eh, les céréaliers, à qui on dit merci?), le budget communautaire n'est pas augmenté et la stature de la France est plus haute que jamais, comme le chèque britannique.
Après 2007 le déluge ?

En attendant, pour ceux qui veulent écouter plus loin que Europe 1, voilà un article du Guardian de ce matin, qui décrit l'ascension incroyable de Tony Blair vers le statut d'arbitre de l'Europe. C'était pas gagné, il y fallut le coup de main de notre Pilote national.

At the close of the last summit in Brussels in March, Tony Blair gave President Jacques Chirac a little gift to help him through the French referendum on the constitution. He agreed to put the controversial services directive on the backburner, even though it was the kind of liberal market reform Britain cherishes.

As Mr Blair boarded the plane home, word came to him that Mr Chirac had responded by pocketing his present and demanding the British rebate in the EU budget be abolished. All the plane's passengers, including Jack Straw, the foreign secretary, were angered by France's ingratitude. Mr Blair smiled, lifting his eyebrows, a clear sign that he was furious.

He knew months ago that last night's summit would be fraught but he did not know that events would unfold so dramatically, nor that the summit would leave his leadership position in Europe under such serious scrutiny.

Mr Blair sounded emollient after last night's failure, but he has put himself at the helm of an anti-protectionist, pro-reform group. He will win all-party support at Westminster for doing so.

His critics in Europe, led by the French, said he he had dressed up British self-interest in bogus garb at a time when the EU desperately needed solidarity. The British rebate was always vulnerable to attack, and France, having plunged the EU into its deepest crisis by losing its referendum on the constitution, saw a chance to steady its ship at home and restore its leadership especially amongst the new accession countries, such as Poland, normally a strong British ally.

But Mr Blair has also seen the crisis as the best opportunity in 20 years to put the distinctive British vision at the heart of Europe, especially reform of the Common Agriculture Policy. He believed the crisis created by the no votes in the Netherlands and France meant the leadership of Europe was in play. With Mr Chirac dubbed the sick man of Europe, and the German chancellor Gerhard Schröder likely to be ejected in September in favour of the more Atlanticist CDU leader Angela Merkel, Mr Blair saw an unparalleled chance to reshape Europe in the British interest.

In his tour of European capitals last week, he was remorseless in arguing that the EU budget needed to be rethought for the 21st century. He has had to play his difficult hand with due diplomacy, and not risk finding himself too far in the vanguard. So he was reluctant to say out loud that the British referendum on the constitution was suspended, let alone dead.

Instead, he worked the Danes - the next in the firing line - to agree that further plebiscites would be masochism, thus countering the French view that the referenda should continue. In the words of the former Foreign Office minister Denis MacShane: "Even lemmings have got a right to stop at the edge of a cliff."

It took a few more weeks for the French and Germans to accept in public that the ratification process was dead. At this summit, the penny was allowed formally to drop. There will be reflection, but equally important, it appears the French agree with the British view that Europe is losing support due to its failure to deliver on bread butter issues such as jobs and security.

But Mr Blair's goal of playing the statesman over the budget and the British rebate was always going to be more difficult. With the domestic press on his back and the rebate developing a totemic status to rival that of Gibraltar, he struggled to find a vocabulary that defended the principle of the rebate but did not mimic Thatcherite threats to veto. He could end up isolated accused by the EU majority of being solely responsible for an impasse. With the British presidency looming and the euro trading weakly on the markets, too narrow a pursuit of British fiscal interest would forfeit Mr Blair's leadership credentials.

As he toured the capitals he widened the debate from the rebate to its cause, the proportion of the budget swallowed up by agriculture due to French intransigence. But Mr Blair was under pressure because the British position on the rebate is hard to sustain. As a result, he proposed to UK allies in the new Europe that parts of the UK rebate could be handed back to them. Last night there was relief in Downing Street that the prime minister right had not ultimately found himself in a minority of one.

le Beaujolais est un "vin de merde"

La cour de cassation annule la condamnation du mensuel lyonnais Lyon Mag pour un article qualifiant le Beaujolais de "vin de merde" Elle estime que la décision de justice est contraire à la Convention européenne des droits de l'homme qui protège la liberté d’expression.
A la santé de la cour de cass' !

vendredi, juin 17, 2005

Tous ensemble on crie bien fort...

A nos politiciens qui errent, nous pardonnons tout, la lâcheté, l’absentéisme, la paresse, l’aveuglement, la concussion, le blanchiment, le népotisme, la trahison, l’immoralité, la vénalité, la prévarication et autres menus défauts.

A tous nos politiciens, nous ne saurions pardonner leur incapacité totale à dire la vérité.

Il faut dire et répéter et crier bien fort

- que nous avons une dette de 1067 milliards d’euros (aujourd’hui), un déficit budgétaire cette année de 50 milliards d’euros (au moins) en dépit d’un taux de prélévement parmi les plus élevés au monde
- que l’augmentation continue des budgets sociaux (le modèle français) accroit le chômage et étend la misère
- que le mépris envers nos immigrants détruit le contrat social
- que les institutions sur lesquelles nous fondions nos vies et nos certitudes se fissurent au delà des replâtrages, l’école (la meilleure du monde), l’université (qui attire les élites du monde entier), l’hopital et la Sécurité sociale (le meilleur système de santé du monde)
- que notre place en Europe se rétrécit en proportion directe de nos déficits budgétaires, commerciaux, sociaux et scientifiques (nombre de brevets)
- que notre taux de fonctionnarisation est un cancer
- que la Cinquième république est devenue une couteuse et encombrante machinerie qui tourne à vide, sinon au profit d’une caste autoproclamée et cumularde
- que l’Europe est notre salut
- que…

Ca suffit, je suis à bout de souffle.

jeudi, juin 16, 2005

Racket (C'est le petit -12 ans- qui cause)

J'ai été victime d'un racket, voici le rapport que je vais donner à la police demain pour porter plainte car je veux m'exprimer le moins possible à l'oral. Pour des raisons de vie privé nous avons effacé tous les mots pouvant indiquer une adresse (c'est juste pour le blog parcontre la police a toutes les adresses).

ENFANT VICTIME D’UN RACKET
Paris, le vendredi 10 juin 2005 vers 20h15.

Je m’appelle Emiliano B., j’ai 12 ans et je suis en 6e. J’habite au ********************* dans le **. Ce jour, j’ai été victime d’un racket par trois garçons de même taille et de même âge que moi.
Il y avait :
- Un Blanc : Habillé avec un pentacourt à carreaux blancs avec des lignes de différentes couleurs et un T-shirt orange.
- Deux Noirs : Un, habillé avec un T-shirt bleu et l’autre était avec un vélo (je ne me rappelle pas des habits)
J’étais en train de jouer dans la rue, sur ma trottinette électrique avec deux autres voisins, Clément et Romain, quand ils sont passés la première fois. Après avoir choisi le jeu, nous nous sommes répartis entre ***************** et ********************. Puis en me dirigeant vers mon poste dans le jeu, je les ai vu revenir. Alors inquiété par leur retour et leur comportement, je me suis dirigé vers ********** pour aller ranger la trottinette et me mettre à l’abri chez un des amis, Clément, qui jouait avec moi car il était trop tard pour que je me dirige vers ma maison qui se trouve à *****************. Je n’ai pas eu le temps de rentrer chez mon ami car il m’a posé plein de questions :
-Je peux te demander de venir chez toi ? Dis-je.
-Pourquoi ? Répondit Clément.
-Vite !-Pourquoi ?
-On veut me voler ma trottinette !
-Bon, d’accord. Mais c’était trop tard, les trois nous avaient déjà rejoint. Ils m’ont demandé :
-Tu peux me prêter ta trottinette ? dit le « Blanc »
-Non, Répondis-je.
-Juste dans la villa.-Mais, non !
Il appelle son ami et lui chuchote quelque chose (peut-être d’utiliser leur arme : leur spray plein de gaz lacrymogène). Le « Blanc » commence à tenir le guidon de la trottinette. Il me menace :
-Tu me la passes, sinon je te gaze…
-Mais…Je tourne la tête car je ne veux pas recevoir la chose (que je ne connais pas encore) dans mon visage.
-Je compte jusqu’à trois ! Un…deux…trois !
Il appuie sur le « bouton » et me lance le gaz lacrymogène. Je lâche le guidon, l’air est « piquant » mes yeux commencent à me piquer et l’endroit où il m’a lancé sur le visage. Ils partent avec avec ma trottinette. Mon ami me dit que ça pique et je lui ai dit de ne pas se frotter les yeux (mon grand-père a déjà reçu des gaz lacrymogène car la police il y avait quelques jours, en a lancé pour arrêter un motard dans la rue et leur lui ont expliqué de ne pas se frotter les yeux sinon sa risquait de durer plus longtemps et de laisser passer).
On a alors sonné (enfin !) chez lui. J’ai expliqué à ses parents. Après nous sommes allés chez moi expliqué à ma grand-mère ce qui s’était passé. L’autre ami, m’a vu et m’a demandé ce qui s’était passé. Il a averti ses parents. Ensuite on est allé voir à « *************** » si ils n’y étaient pas.Choquant n'est-ce pas ? Surtout le gaz lacrymogène car on a le droit de l'utiliser qu'en légitime défense et là ce sont du légitime attaque, du légitime racket et de légitime joujou dangereux, ce qui est illégal. ;)

Au petit matin du conseil européen

Où êtes-vous passés, brillants nonistes d’avant le référendum, qui saviez si bien ce qu’il ne fallait pas faire ?

Dans la crise que vous avez partiellement provoquée et dont vous brûlez de profiter électoralement, on n’entend plus M. Fabius, le plus vieux des ex plus jeunes premiers ministres de France, ni M. Emanuelli, l’éminent stratège landais non plus que Mme Buffet devenue d’une discrétion de bleuette, ni tous les autres yaka, archéomondialistes, antilibéraux, nationalistes, identitaires, souverainistes et trotkistes.

C’est pourtant le moment, Camarades, de donner vos idées : On en a besoin car le débat parlementaire d’hier sur l’Europe a été une parodie de débat, d’une indigence insigne et qui laisse mal augurer de la suite ; Extrait de la péroraison finale du Premier Ministre :

"En 1954, après l'échec de la communauté européenne de défense, le projet européen semblait dans l'impasse. Seule la CECA portait alors l'ambition des pères fondateurs. Or, dès l'année suivante, l'Europe des Six franchissait une nouvelle étape en décidant d'étendre les principes d'intégration européenne à toute l'économie. Dès 1957, l'idée d'une communauté économique européenne fut arrêtée. Dans une période de doute et d'incertitude comme celle que nous vivons, il importe de tirer les leçons du passé : l'Europe rebondit toujours à travers des avancées concrètes, des projets précis qui répondent aux attentes immédiates des citoyens. Il est donc indispensable de poursuivre avec une détermination accrue nos efforts de coopération avec tous nos partenaires européens. Je songe en particulier au domaine de la sécurité et de la lutte contre les grands réseaux mafieux, mais aussi aux grands projets culturels, comme la bibliothèque européenne en ligne, à l'Europe des transports et des grands axes de communication, ou encore à l'Europe de la recherche et de l'innovation que nous devons continuer de bâtir dans la logique du processus de Lisbonne. Il est urgent de prouver aux Français, comme aux autres peuples européens, qu'avec l'Europe ils sont plus forts, mieux protégés, et aussi mieux préparés pour l'avenir. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) "

Nous voilà habillés pour l'hiver qui vient.

mercredi, juin 15, 2005

Kikadiça ?

« L’immigration est un outil clé pour répondre aux besoins économiques de la Ville et pour élargir sa gamme de possibilités. En faisant de notre ville une destination de choix pour les immigrants et les étudiants, on contribuera à dynamiser son économie, de calibre mondial. Il est important de trouver des façons de concrétiser rapidement la capacité de production des immigrants et de travailler à l’élimination des obstacles auxquels font face les nouveaux arrivants »

Non, ce n'est pas Delanoe, c'est Courtemanche, maire de Sudbury, Ontario, Canada (160 000 habitants)

Grand jour pour la démocratie

Débat sur l'Europe à l'Assemblée Nationale (il est temps !)

Le débat d'une heure sera "lancé" par une déclaration d'une dizaine de minutes du Premier ministre. Il sera suivi d'un débat sans vote, où chacun des quatre orateurs des groupes politiques disposera de dix minutes de temps de parole à la tribune.

Comme les heures font 60 minutes dans l'hémicycle aussi, on jugera de l'importance attribuée par l'Assemblée Nationale à la discussion et à l'Europe réunies.

mardi, juin 14, 2005

Hommage à un éditorialiste

Edito d'Alain Hertoghe : "La France reconnaissante..."
Pour engueuler la Commission de Bruxelles pendant une campagne électorale, vous pouvez faire confiance à Jacques Chirac. Mais pour la féliciter aujourd'hui d'avoir bien défendu les intérêts européens en général, et français tout particulièrement, il n'y a plus personne ! Vous souvenez-vous que nous étions, il y a quelques semaines, au bord de la guerre commerciale avec la Chine pour cause de croissance excessive de ses exportations de textiles vers l'Europe ? Cela faisait pourtant dix ans que l'industrie européenne savait que les quotas à l'importation disparaîtraient… Chirac allait-il dénoncer au passage l'imprévoyance des industriels français ? Bien sûr que non. L'heure était à la démagogie tous azimuts. Agitant son sabre de bois, le président français prenait la tête de la coalition de pays qui exigeait de la Commission européenne des représailles immédiates contre l'Empire du Milieu. Au risque de mettre en péril les exportations européennes, d'Airbus par exemple, vers la Chine. George W. Bush, qui avait réimposé des quotas à l'importation des textiles chinois, était même cité en exemple. Et Peter Mandelson, commissaire européen au commerce, était la nouvelle tête de Turc des Français, qu'ils soient partisans du "oui" ou du "non". Mais quand, après de rudes négociations, le même Mandelson obtient des Chinois qu'ils limitent entre 8% et 12% leurs exportations jusqu'à la fin 2007, vous croyez qu'il mérite des félicitations un peu solennelles de Chirac ? Evidemment non. Et, après, on se demandera pourquoi les Français ont une mauvaise image de l'Union européenne…
Alain Hertoghe
(Excellent éditorialiste de Yahoo! France qu'on recommenderait volontiers à nombre de quotidiens en papier emberlificotés dans la litote respectueuse et le non dit pour initiés)

La ligne Maginot

Le corps des élus et le choeur des partis sont pressés de ramasser la mise. De leurs entrailles montent des remugles boulangistes ; priorité à l'emploi national, protection aux frontières, défense du territoire et de l'identité, affranchissement du pacte de stabilité, relance par la dépense publique, sortie de l'euro. Jeu dangereux que de caresser le monstre dans le sens des écailles et qui fout carrément la trouille.

lundi, juin 13, 2005

Comparez l'incomparable

Toutes les institutions de l'Union Européenne, réunies, rassemblent 31 000 fonctionnaires permanents (les Français étant le contingent le plus nombreux) pour une population (25 états) de 447 millions.

La Ville de Paris (2 petits millions d'habitants) a besoin de 46 000 agents pour fonctionner de l'admirable manière que les habitants des quartiers maudits connaissent parfaitement.

Incidemment, le maire de Paris dispose de 33 adjoints, d'un cabinet de 40 personnes , de 2 secrétariats généraux et de 21 directions, ce qui est, nous dit-on, une considérable réduction par rapport à ce qui existait sous le règne de Qui-vous-Savez et la mandature de son successeur !

Toujours incidemment, la Greater London Authority de Ken le Rouge, maire de Londres employe 660 personnes.

Incomparable, on ne parle pas la même langue.

dimanche, juin 12, 2005

My thoughts, entirely

Signé G sur un forum de lecteurs de Yahoo, en réaction à un édito de Eric Dupin :

"Nous souffrons d'un surcoût des services publics et du coût de nos "élites représentatives" ainsi, à quoi servent 55O députés puisque seulement environ 10 % d'entre eux s'expriment véritablement. Les autres n'ent ont pas les moyens intellectuels (je travaille avec ces élus depuis 30 ans) mais nous coûtent très cher (calculer le coût TOTAL d'un député et d'un sénateur par an vous serez surpris). Il y a actuellement des élus qui cumulent encore un nombre incroyable de mandats qu'ils ne peuvent en réalité pas assumer par manque de temps et de moyens intellectuels. Les services publics locaux se sont empilés comme des mille-feuilles (Communes, syndicats intercommunaux, communautés de communes et d'agglomération, départements, régions etc...)et celà par la volonté des élus qui veulent tous pouvoir avoir une part du fromage. Nous sommes dans une société "tribale" ou chaque parti politique regarde l'intérêt des membres de sa tribu au détriment de ses administrés."

Incidemment j'ai la réponse à une de ses questions. Il y a cette année 313 sénateurs (nombre qui augmentera jusqu'à 322 en 2007, ils manquent de bras) qui nous coûtent à peu près 300 millions d'euros.
Le train de un sénateur revient donc à 1 million d'euros par an, une misère compte tenu de la lourdeur de la tâche et de la grandeur de la démocratie.

samedi, juin 11, 2005

La situation générale

Camarades, une semaine après le tsunami du non, la situation générale est parfaitement normalisée.

Pas d'autres soucis que l'élection de 2007 qui, il est vrai, conditionne la vie d'un nombre important de prébendiers, profitards et maltôtiers de tout poil et tous partis.

Pas d'autres messages qu'une logomachie ressassée, dialogue social, laïcité, mondialisation, modèle français, altermondialisme, capitalisme, démocratie, préavis de grève, mobilisation populaire, etc.

Le parti X s'oppose au parti Y qui pataugera au gouvernement jusqu'à l'année Z ou le parti X foirera son gouvernement auquel s'opposera le parti Y.

Vivement le prochain tsunami ! On finira bien par se récolter un petit-fils de Mussolini : Ordre, Patrie, Identité, Ligne Maginot, et Dehors les Métèques !

Scène de la vie parisienne

Hier soir 20H 30 dans le quartier d'Amérique. Le petit (12 ans) joue à la trottinette devant la maison avec un copain. Trois malabars du même âge lui projettent du gaz lacrimogène dans les yeux, s'emparent de la trottinette et se tirent.
Moralité : Le voleur n'attend pas le nombre des années.

Villepin et sarkozy unis pour le combat (sic)

Carpozy et Villapin, l'union de la carpe et du lapin (Un mauvais calembour vaut mieux qu'une vilaine maladie)

jeudi, juin 09, 2005

Exit

Exit le poète exalté, l'impulsion forte et nouvelle et le rêve de la refondation. En une seule après midi et un discours de politique générale, le général des cent jours s'est réduit comme peau de chagrin à un profil de néoRaffarin ou, au choix, de BorlooPlus. Le gouvernement Villepin, c'est le non changement dans la continuité, Fluctuat nec Varietur, on prend les mêmes et on continue le traitement social du chômage. Aucune chance que ça marche plus qu'avant, ni dans cent jours ni dans mille jours.
Que le dieu du travail nous protège de nos représentants !

mercredi, juin 08, 2005

Vu du Poitou

Je suis dans le Poitou par cette miraculeuse matinée de juin. Petit vent frais du nord-est et soleil à cache-cache. Je respire, je ferme les yeux et me concentre sur la sérénité du jardin. Zen, quoi !
Ce matin le jardinier qui a du travail jusqu'aux oreilles, un petit-fils au chômage (maitrise de biologie pourtant) et la télévision, a fait de l'humour: Villepin, l'a pas la tête de l'emploi.

dimanche, juin 05, 2005

Sunday's Best (2) Posted by Hello

Sunday's Best

"Ils ont un organe plus développé que les autres, c'est le trouillomètre. Heureusement qu'il n'ont aucun pouvoir" Villepin à propos des élus, JDD, 5 06 05.

Le théorème de Hidoshi Yatamoto

Dans les pays développés, le taux de chômage est proportionel au nombre de fonctionnaires et inversement proportionnel au nombre d'heures travaillées.

samedi, juin 04, 2005

Chers camarades

Vous avez raison, chers camarades, c'est simple : Pour sortir de la crise, recrutons des fonctionnaires (la SNCF manque cruellement de personnel, le ministère des finances, l'ANPE et la Sécurité Sociale aussi, pour ne citer que les plus dépourvus) et augmentons les salaires et les impôts sur le capital, les capitalistes, leurs enfants et les riches (un petit impôt sur les fenêtres peut-être)
Suggestions :
- Les 35 heures ayant manifestement créé des millions d'emploi, passons à la semaine de 30 heures que le monde entier nous enviera.
- Les banques faisant actuellement de gros bénéfices, nationalisons-les.
- Rétablissons les Chantiers nationaux

vendredi, juin 03, 2005

L'impulsion nouvelle et forte

Dimanche le tremblement de terre.
Lundi l'impulsion nouvelle et forte.
Jeudi le phénix pond son oeuf gouvernemental.
A l'éclosion vendredi la gueule d'impulsion nouvelle et forte ne frappe pas le public sauf le fait qu'avoir deux barreurs est une vraie nouveauté. Quoique, un grand pays comme le notre peut quand même se payer deux premiers ministres, quasiment trois si on compte Sa Sommitude. La faute à qui des trois, quand ça va foirer ?
Pour le reste des rameurs, c'est avec les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Manque un ingrédient pour retouver la recette de 2002, el Señor Raffanada.

jeudi, juin 02, 2005

Entre deux mauvaises nouvelles, petite halte dans la roseraie Posted by Hello

mercredi, juin 01, 2005

M de Villepin à TF1

C'était apparemment moins facile que de donner des leçons à Bush aux Nations Unies.
C'était moins réussi aussi : un gros plat de langue de bois sauce pateuse. 100 jours comme ça, ça va être longuet.

L'amour des jeux au coeur de nos vies

C'est le thème de la campagne de la mairie de Paris pour impressionner le comité et accueillir les jeux en 2012.
Plus ringard, plus rose bonbon, plus culcul, plus débile, plus petit doigt en l'air que ce slogan, ça doit pas exister sauf à remettre au turf les esthètes de la ville de Paris dont les citoyens n'ont jamais été consultés sur la chose. Referendum SVP !
L'amour des jeux n'est pas au coeur de ma vie, comme tous mes voisins qui savent que cela leur coutera une fortune en impôts nouveaux (pensez une minute aux pauvres grecs qui en ont pris pour 30 ans) et en pollution accrue (pensez aux travaux infernaux, au saccage du bois de Boulogne)
Promesse de création d'emplois, dites-vous : Celle-là, on nous la fait depuis 20 ans et les seuls emplois que l'on crée sont ceux de l'ANPE et consorts.
Cher CIO, collez le paquet aux Anglais pour leur apprendre à trop bien réussir !

Le non-élu à la droite du Seigneur

Villepin n'est pas élu;
C'est plutôt un bon point vu le spectacle d'assiduité aux séances, de courage politique, de désintéressement et de dévotion au bien public que donne un très bon nombre de parlementaires.
D'après un collègue blogueur et même blagueur, un exemple plutôt amusant serait celui du vicomte vendéen, grand vainqueur de dimanche dernier, qui n'aurait pas porté le non à Bruxelles avec autant de vigueur qu'à la Roche sur Yon.
http://leuropepourlesnuls.blogspot.com/2005/05/villiers-un-dput-europen-fainant-et.html

yakafokon

Je milite pour un nouveau référendum : OUI ou NON
- pour supprimer le Sénat,
- supprimer absolument et totalement le cumul des mandats si petits soient-ils
- supprimer les cantons, les arrondissements et les départements
- ramener le nombre de communes de 33000 à 1000
- ramener le nombre de région de 22 à 10
- réunir les communes de banlieue à Paris
- diminuer le nombre de fonctionnaires des administrations centrales de 5% par an pendant 5 ans
Ca fait du bien de délirer aujourd'hui, quand nos Leaders Bien Aimés s'agitent comme des dingues dans les sables mouvants où ils se sont jetés.